Et cela se passe sous l’égide du système d’assurance public Medicaid, avec l’objectif d’améliorer la santé publique, empêcher les grossesses non désirées et d’« économiser de l’argent du contribuable ».
Jusqu’ici, les jeunes accouchées se voyaient proposer une visite quinze jours après leur sortie pour obtenir une contraception de longue durée, mais elles étaient peu nombreuses à s’y rendre.
Le nouveau système multiplie les implants de dispositifs intra-utérins ou sous-cutanés, hormonaux ou non, avec leur cortège d’effets secondaires et d’avortements très précoces puisque l’un de leurs modes d’action – quand ce n’est pas le premier – consiste à empêcher la nidation d’un œuf fécondé.
Le système permet également de profiter de l’état de fatigue et de fragilité d’une femme qui vient d’accoucher pour lui imposer cette contraception de longue durée.
51 % des naissances aux Etats-Unis en 2010 ont été payés par les assurances publiques, et elles ont coûté en moyenne 12.770 dollars entre soins prénataux, coût de l’accouchement, soins post-partum et 12 mois de soins pour chaque enfant ainsi venus au monde, selon le Guttmacher Institute. Mais on peine à croire que l’objectif soit seulement économique…