Voici une affaire qui rappelle celle du sinistre réseau pédophile de Westminster, sans doute étouffée en 2016 au moyen d’un faux témoin qui a permis de concentrer le travail de la police sur des accusations inventées de toutes pièces et de discréditer l’ensemble des accusations. Matthew Sephton, ancien président (de 2009 à 2013) du groupe LGBT+ Conservatives, l’aile LGBT du Parti conservateur au Royaume-Uni, et aussi instituteur d’école primaire, a été condamné le 26 janvier par le tribunal de Manchester pour possession et partage de photos pédophiles des pires que l’on puisse imaginer, selon l’accusation.
Les liens historiques entre ce lobby LGBT et des réseaux pédophiles du Royaume-Uni
Mais pourquoi s’en étonner ? Le groupe LGBT+ Conservatives est l’ancien Conservative Group for Homosexual Equality qui, dans un bulletin publié en 1982, vantait le petit hôtel Elm Guest House, haut lieu des partouzes entre hommes – et aussi avec des garçons de 8 ans et plus selon de nombreux témoignages publiés dans les médias britanniques – réservées aux membres du parlement et de l’establishment britannique. À l’époque, une partie du lobby homosexuel militait ouvertement pour la légalisation de la pédophilie, et ce n’est que plus tard que ce combat trop impopulaire a été abandonné au profit du « mariage gay » et de l’adoption pour les homosexuels. C’est ainsi que certains membres des associations LGBT outre-Manche étaient aussi affiliés au Paedophile Information Exchange (PIE), fondé en 1974 par un militant homosexuel écossais qui militait pour la légalisation de la pédophilie.
Un pédophile qui militait ferme pour le « mariage gay » et l’adoption au sein du Parti conservateur
Matthew Sephton, qui vient d’être condamné, était aussi un ancien candidat conservateur à la députation et un conseiller de Trafford, et il était membre d’un groupe qui se partageait des photos montrant des enfants subissant des sévices sexuels. Parallèlement, il a, selon le Daily Mail, joué un rôle clé dans l’évolution du Parti conservateur en faveur du « mariage gay ».
Les dirigeants du parti avaient été prévenus en 2015 de l’existence d’un réseau pédophile au sein de l’aile LGBT des Tories
Selon le Daily Mail qui relate la condamnation, Ben Harris-Quinney, président du think-tank conservateur Bow Group, a déclaré avoir prévenu il y a trois ans les dirigeants du Parti conservateur de ses soupçons quant aux liens de certains membres du groupe LGBT+Conservatives (qui s’appelait alors LGBTory) avec un réseau pédophile. M. Harris-Quinney a aussi précisé au Mail on Sunday que ses avertissements avaient été passés à la trappe par les dirigeants du parti. L’affaire n’est pas réglée avec la condamnation de l’homosexuel pédophile Sephton car, d’après Harris-Quinney, il existerait des preuves tangibles de sévices sexuels sur des garçons mineurs par des membres de LGBT+Conservatives.
Un porte-parole des Tories a signifié que ces accusations étaient désormais prises au sérieux et qu’elles allaient faire l’objet d’une enquête interne. On attend de voir pour y croire…