Son accord, perçu comme une volonté d’accélérer l’intégration européenne, permettrait la mise en place d’un fonds de dernier recours calqué sur le mécanisme du FMI.
A quelques heures de sa rencontre avec Emmanuel Macron, ce jeudi, c’est en tout cas la rumeur sérieuse qui circulait à propos du chancelier allemand qui est désormais prêt à affronter l’opposition de ses propres alliés conservateurs sur ce chapitre.
L’idée d’un Fonds monétaire européen n’est pas précisément chère à nombre d’hommes politiques allemands, et elle est également contestée par des responsables de la finance des Pays-Bas et l’Irlande entre autres. Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, y voit une autoroute vers le fédéralisme dont il ne veut pas.
L’analyste Marchel Alexandrovich de la société d’investissement Jefferies a commenté, pour le Telegraph de Londres, que la marche vers une intégration accrue signifiera inévitablement que « les contribuables de certains pays vont devoir en garantir d’autres ».
De manière plus générale, on souligne que Macron est en train de prendre le pas sur Merkel au sein de l’UE. Aurait-elle fait son temps ?