Ce serait, selon le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye, la cause d’une augmentation du nombre des atteintes à la laïcité à l’école, de l’ordre de « 500 cas ». Chaque année c’est la même chose, « Il y a toujours une remontée, chaque année au moment du ramadan ». Etrange ministre, ouvertement woke par moments, Saint Jean Bouche d’Or à d’autres. Sa déclaration n’a pas plu au recteur de la grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz qui se demande quelle « analyse sérieuse aurait mené à cette observation très catégorique ». Et de s’indigner : « Je m’inquiète surtout de la portée, auprès de nos concitoyens, d’une telle affirmation dont le caractère discriminant fait peu de doute ». Le pauvre Pap Ndiaye n’a pourtant pas besoin de se faire soupçonner d’islamophobie, il a bien d’autres soucis : son plan pour « la mixité sociale à l’école » a fait l’objet d’une simple transmission aux recteurs au lieu d’avoir les honneurs de la grande presse comme cela était prévu. Mais avec tout ça, il est bien confirmé que le ramadan donne lieu, de la part des élèves musulmans, à des atteintes à la laïcité, par définition contraires « aux valeurs de la république ».