Derrière l’accord sur le nucléaire iranien, le CFR et son agenda mondialiste

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Le 18 juillet dernier, le président américain Barack Obama s’exprimait à propos de l’accord conclu quatre jours plus tôt sur le nucléaire iranien et s’en félicitait. Il affirmait alors que « cet accord (allait) rendre les Etats-Unis et le monde plus sûrs. »
 
Mais l’analyse de l’accord sur le nucléaire iranien et de la liste des personnes qui l’on voulu et signé soulève une question : le but recherché est-il réellement la sécurité des Etats-Unis ?
 
Il est nettement plus probable, en effet, que l’accord ait été signé pour renforcer le pouvoir des Nations unies, et absorber les nations dans un  Nouvel ordre mondial » dont les institutions internationales ne sont que le bras armé. L’affirmation semble abrupte si l’on n’examine pas le profil des négociateurs de cet accord ; elle devient limpide lorsque l’on y prête attention.
 
L’accord sur le nucléaire iranien a été négocié par des représentants de l’Iran et des pouvoirs mondialistes rassemblés dans le P5+1, à savoir la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Allemagne. Il a été voulu par d’autres forces.
 

L’accord sur le nucléaire iranien négocié par des post ou néo-communistes et des membres du CFR

 
Frederica Mogherini, représentante de l’Union européenne au sein des P5+1 était, et demeure toujours, une participante clé de la négociation, alors même que son existence n’est pas mentionnée dans le « P5+1 ». Mogherini, biberonnée au communisme, était un apparatchik loyal du parti communiste italien, qu’elle a fidèlement suivi lors du changement de nom : le parti s’est renommé les Démocrates de gauche, sans pourtant abandonner son agenda marxiste-léniniste.
 
Cette communiste convaincue est aujourd’hui responsable de la politique étrangère de l’Union européenne et c’est elle qui a eu l’honneur d’annoncer le nouvel accord sur le nucléaire iranien, en ce jour béni des communistes qu’est le 14 juillet. Une « coïncidence », prétend le New York Times, que cet accord ait été signé le jour de l’anniversaire de la prise de la Bastille, début de la sanglante Révolution française de 1789.
 
Dans son travail sur le nucléaire iranien, Mogherini était assistée par son compère communiste Sergev Lavrov, actuellement ministre russe des affaires étrangères et le très ouvertement communiste Wan Yi, ministre chinois des affaires étrangères. Elle avait également à ses côtés les mondialistes de Grande-Bretagne, de France, d’Allemagne et des Etats-Unis, conduits par le secrétaire d’État John Kerry, activiste de longue date du Council on Foreign Relations (CFR), le très puissant mais discret think tank américain qui décide de la politique étrangère des Etats-Unis et pèse lourdement sur la politique de l’ensemble de la planète pour faire avancer le mondialiste – et qui de facto gouverne les Etats-Unis depuis presque un siècle.
 

Tous les négociateurs américains de l’accord sur le nucléaire iranien sont membres du très mondialiste CFR

 
John Kerry est entré au CFR en 1971… Avant lui, Hillary Clinton avait parlé du CFR comme d’un « ravitailleur » du secrétariat d’État. Elle avait même exprimé sa joie de voir une antenne du CFR, normalement basé à New York, ouvrir à Washington, ce qui allait lui permettre de recevoir ses avis – ses directives – sans avoir à parcourir tout le pays !
 
John Kerry tenait la place principale dans les rencontres du P5+1, mais les négociations quotidiennes étaient assurées par l’adjoint au Secrétaire d’État en charge des affaires politiques Wendy Sherman, également membre du CFR… L’équipe qu’avait par ailleurs constituée Barack Obama pour « vendre » le traité au Congrès était constituée de John Kerry (CFR), du secrétaire d’État à l’énergie Ernest Moniz (CFR), du secrétaire du Trésor Jacob Lew (CFR), et du conseiller sécurité de la Maison Blanche, Susan Rice (CFR)…
 
Le 20 juillet, une soixantaine de membres de Cabinets, de conseillers en sécurité, de responsables militaires, d’ambassadeurs et de hautes personnalités ont signé une lettre pour féliciter le gouvernement de l’accord sur le nucléaire iranien : tous étaient membres du CFR.
 

Brzezinski, architecte de la Commission trilatérale, soutien de l’accord sur le nucléaire iranien

 
Parmi eux, le conseiller sécurité Zbigniew Brzezinski. Sa présence est lourde de sens puisque Brzezinski a joué un rôle central dans l’abandon par l’administration Carter du Shah Reza Pahlavi, pour le remplacer par l’ayatollah Khomenei, léniniste convaincu qui a rapidement entretenu une crise permanente dans le pays et à l’étranger. Cette crise sécuritaire a servi de prétexte pour faire avancer le gouvernement mondial. C’est également Brzezinski qui avait été chargé de mettre en place la Commission trilatérale de David Rockefeller.
 
C’est aussi le CFR qui a fait passer une loi qui empêche le Congrès de s’opposer au traité négocié sur le nucléaire iranien : en temps normal, le Congrès qui aurait dû approuver le traité à la majorité simple. Avec cette nouvelle loi, le Congrès devra rassembler deux tiers des voix pour s’y opposer. Et comme sur de nombreux sujets, les Républicains, pourtant majoritaires au Sénat, ne s’opposent pas massivement à l’agenda mondialiste du CFR. Plus personne ne défend donc la souveraineté des Etats-Unis, et plus largement des nations.
 

Béatrice Romée