On le trouvera par là. Le livret, vert comme il se doit, et comportant 98 pages, dit tout de la loi, des obligations d’hygiène et autres exigences relatives à l’abattage des animaux. En prime, des rappels des croyances des musulmans, l’origine de l’égorgement des bêtes rappelant le sacrifice interrompu… d’Ismaël par Abraham, et autres consignes pour que la fête se déroule bien.
 
On apprend avec intérêt qu’un chapitre du livret a été rédigé par un imam. Et révisé par les autorités musulmanes compétentes.
 
D’ailleurs les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture cosignent l’ouvrage en protestant des contacts qu’ils ont eus avec le CFCM et autres dignitaires musulmans. Tout cela dans le plus parfait respect de la laïcité : on apprend en passant que la loi de 1905 était une « loi de liberté » et que le dialogue avec les musulmans résulte de sa mise en application : « La laïcité s’est toujours conçue comme un instrument de paix sociale  »… Mais si !