Le gouvernement algérien multiplie à l’égard de la France les mauvais procédés diplomatiques et les provocations. Après l’affaire Boualem Sansal et celle de l’influenceur que Bruno Retailleau n’a pas pu expulser, toutes deux toujours non réglées, Alger continue à narguer la France. Un Algérien âgé de trente ans, condamné par le tribunal de Thonon-les-Bains à six mois de prison pour vols, recel et port d’armes blanches, a été déclaré OQTF par le préfet de Savoie et placé le 19 novembre dernier en centre de rétention à Lyon en attente d’expulsion. Il a été reconduit en Algérie dans la nuit du 10 au 11 février, après un vol où il a mordu l’un des agents d’accompagnement, et il a été immédiatement refoulé par la police algérienne et renvoyé en France, bien qu’il fût muni de papiers en règle, pour « défaut de laisser-passer consulaire », ce qui est proprement se moquer du monde puisqu’il s’agit d’un ressortissant algérien. L’avocat des policiers lyonnais qui accompagnaient l’homme et se sont constitués parties civiles a constaté : « Pour les policiers, les reconduites vers l’Algérie, ça devient mission impossible. » Que compte faire l’Elysée ?