Agressions sexuelles par des migrants en Allemagne : de la censure au réveil

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Les nombreuses agressions sexuelles commises en Allemagne par plus de 2.000 migrants, agressions s’accompagnant de viols dans un certain nombre de cas, ont eu pour effet d’augmenter la méfiance des Allemands à l’égard du gouvernement, des médias et de la police. Pire, les Allemands constatent qu’ils doivent faire face à une volonté persistante du pouvoir de ne pas remédier au problème et de taire l’ampleur et l’origine de ces actes. On sait que la police de Cologne avait reçu l’ordre de ne pas utiliser le mot « viol » dans ses rapports d’enquête. Et pour de nombreux Allemands, les médias sont devenus un outil de propagande d’Etat.
 
Un certain nombre d’élus ne veulent tout simplement pas voir la réalité en face. Les réactions scandalisées constatées sur les réseaux sociaux ont été qualifiées « d’au moins aussi graves que les agressions elles-mêmes » par le ministre allemand de l’Intérieur Ralf Jäger !
 

Face aux agressions sexuelles, de nombreux Allemands veulent prendre leur défense en main

 
Des responsables musulmans ont expliqué que les femmes elles-mêmes étaient responsables des viols et des agressions subies du fait de leur habillement, et le maire de Cologne, Henriette Reker, a de son côté proposé aux femmes d’adopter un « dress code » pour prévenir les nouvelles agressions. Quant aux agresseurs, ils ne seront pas expulsés car ils ne seraient pas acceptés par leurs pays d’origine. Certains ont été condamnés à de la prison avec sursis.
 
Le résultat de cette situation est que de plus en plus de personnes ont décidé de prendre leur défense en main. Une augmentation des ventes d’armes légères a été constatée en Allemagne et des groupes de surveillance et de protection des femmes créés, au grand désarroi des autorités qui craignent que la situation ne dégénère, sans apporter de solution.
 
Ces vingt dernières années, les partis politiques allemands ont connu une transformation graduelle. Dans les années 90, les partis actuellement au pouvoir étaient politiquement conservateurs. En 2010, Angela Merkel avait fait le constat de « l’échec du multiculturalisme » en faisant référence aux problèmes de l’intégration turque (à Berlin 50 % des Turcs sont au chômage, et 75 % n’ont pas de diplôme de niveau bac).
 

Colère en Allemagne devant le laxisme et la censure des autorités face aux migrants

 
Les partis politiques se sont déplacés progressivement à gauche face aux continuelles accusations de racisme, de nazisme ou de xénophobie. Même si elle reconnaît aujourd’hui que les migrants commettent des agressions, Mme Merkel semble recommander aux Allemands de s’en accommoder. A Berlin, des quartiers entiers sont désormais sous la coupe de clans familiaux arabes.
 
Le coût de cette immigration financée par le contribuable est estimé de 25 à 55 milliards d’euros par an. Et le nombre de migrants devrait s’élever à 3,6 millions en 2020, selon le gouvernement fédéral d’Allemagne. Mais aujourd’hui, le vent tourne.
 
L’opposition au statu quo de Mme Merkel est combattue par Alternative fur Deutschland, parti eurosceptique de droite créé en 2013 et qui connaît un succès grandissant dans les urnes. Le parti AfD doit cependant faire face aux violences d’extrême-gauche, et par ailleurs le parti au pouvoir a fait des alliances avec les Verts, vieux parti de gauche impliqué dans des affaires de pédophilie depuis 1980. Certes, Mme Merkel n’a pas changé son fusil d’épaule. Mais face à la censure sur internet, les conversations du peuple allemand se font moins virulentes mais beaucoup plus nombreuses et visent désormais le gouvernement lui-même. Une colère froide est en train de monter.
 

Patrick Neuville