Le grand mufti d’Arabie saoudite, représentant l’islam modéré pour les médias, veut détruire toutes les églises de la péninsule.
Avec l’aide des Anglo-Saxons, l’éviction des chrétientés historiques du Proche Orient s’étend et s’accélère. Mais d’autres Chrétiens, en majorité catholiques, venus des Philippines et du sous-continent indien, sont importés massivement par de nombreux Etats musulmans. C’est en particulier dans la péninsule arabique où leur immigration massive pose un problème. Il faut, en effet, construire des Eglises à leur intention. Or, la péninsule est interdite depuis le prophète et ses successeurs immédiats, sinon aux esclaves chrétiens, du moins au culte chrétien. Alors que l’Occident post chrétien élève des mosquées par centaines, l’Arabie saoudite s’oppose à la moindre chapelle.
L’islam modéré accepte la construction d’églises
Il y a pourtant deux églises en construction dans la région : l’une, Saint Antoine de Padoue, à Ras-El-Kaimah l’un des émirats arabes unis, où l’on est moins rigoureux qu’à La Mecque ; l’autre Saint Paul de Moussafah, dans la capitale d’Abou Dhabi. Et surtout le 13 février 2013, le roi du Bahreïn, siège du vicariat apostolique d’Arabie du nord, a donné un terrain de 9.000 mètres carrés pour y construire la cathédrale Notre-Dame d’Arabie. Elle devrait pouvoir accueillir 2.300 fidèles, sera munie d’un parking souterrain pour éviter les frictions, et ne comportera nul signe de christianisme à l’extérieur, notamment pas de croix.
Le grand mufti d’Arabie saoudite veut tout détruire
Le danger a paru suffisamment grand pour que le grand mufti d’Arabie saoudite, Abdul Aziz ibn Abdullah, déclare : « il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ». C’est pourtant lui que tous les médias ont présenté comme la voix de la sagesse de l’islam modéré lorsqu’il a dénoncé le califat d’Irak et de Syrie comme l’ennemi numéro Un de l’islam. Cela donne l’exacte mesure de l’islam modéré.
Pendant ce temps-là Boko Haram vient de s’emparer la ville de Gwoza au Nigéria, trois cent mille habitants, et commence à concrétiser son ambition de se tailler un califat semblable à celui d’Abou Bakr al-Bagdadi, auquel il a apporté son soutien.
Et c’est ainsi qu’Allah est grand : l’islam avance sur ses deux jambes, l’une triomphale dans la maison de l’islam, l’autre, plus discrète parfois, dans la maison de la guerre. En pratiquant quand il le faut la taqîya, la dissimulation légale, pour présenter un visage très comme il faut.