Voilà 67 ans, l’armée française libérait Alger du FLN

armée française Alger FLN
Insigne de la dixième division parachutiste

 

En 1957, les chefs terroristes du FLN multipliaient depuis des mois les attentats aveugles (plusieurs centaines de morts), tant contre les Européens que contre les Musulmans, qui cohabitaient dans un Alger à feu et à sang, à la fois pour montrer sa force et pour monter les communautés l’une contre l’autre. La quatrième république à bout de souffle, et qui n’avait jamais eu d’ailleurs d’autorité ni de projet, jeta l’éponge, incapable de faire face à la difficulté et confia aux militaires le soin de rétablir l’ordre. Le 8 janvier 1957, la dixième division parachutiste aux ordres du général Massu, forte de huit mille hommes sous des chefs tels que Bigeard et Jeanpierre, prit les choses en main. Grâce à une recherche et une exploitation du renseignement exemplaires, avec pour théoricien le colonel Trinquier, l’armée, grâce au concours des populations, et malgré les violences désespérées (grève forcée, nouveaux attentats) d’un FLN pris à la gorge, démantela les réseaux, rétablissant la paix et la confiance des communautés, ce qui devait permettre la fraternisation de mai 1958. Le 9 octobre 1957, la victoire complète était acquise. Aujourd’hui, il est de bon ton en France, où la propagande des porteurs de valise tels Michel Rocard et cie, dont Jean-Luc Mélenchon est l’ultime avatar, a fini par gagner l’opinion majoritaire, de dénigrer l’armée. Aux Etats-Unis au contraire, à l’école militaire de West Point, on analyse les écrits de Trinquier et l’on enseigne la tactique utilisée par Massu dans ce qui demeure la seule victoire à ce jour dans une grande ville d’une armée conventionnelle contre le terrorisme révolutionnaire. Elle a dépendu de deux facteurs déterminants : l’action exemplaire des troupes, et le soutien des populations.