L’armée américaine veut récupérer les militaires virés pour refus du vaccin anti-covid

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Voilà près de deux ans que de nombreux militaires américains ont été virés sans ménagement pour avoir refusé le « vaccin » anti-covid. Mais l’armée est en manque de personnel, car ils viennent de recevoir une lettre signée par le brigadier général Hope Rampy leur montrant la marche à suivre pour faire « corriger » leurs états de service et pour s’enrôler de nouveau sous les drapeaux. L’armée américaine n’a pas réussi à remplir ses objectifs de recrutement au cours des deux derniers exercices fiscaux, passant d’un total de 485.000 hommes en service actif à la fin de 2021 à 452.000 aujourd’hui, du jamais-vu depuis 1940.

C’est en février 2022 que l’armée des USA a commencé à renvoyer les militaires qui refusaient de se plier à la vaccination obligatoire au moyen des vaccins génomiques développés en un temps record pour contrer la pandémie du covid – piqûres qui, faut-il le rappeler, n’empêchent ni de contracter le virus, ni de le transmettre.

 

L’armée américaine aux abois peine à recruter

A l’époque, ils étaient plus de 3.000 à avoir demandé une exemption médicale ou religieuse, selon des données officielles : seuls six d’entre eux avaient réussi à l’obtenir. Au total, environ 8.000 militaires américains ont été obligés de quitter l’armée, perdant leur gagne-pain pour avoir refusé une obligation vaccinale dont l’illégalité a été reconnue par la suite.

John Frankman, l’un d’entre eux et ancien Béret vert des services spéciaux, rappelle la violence de ce qui leur était arrivé à l’époque : traités comme des pestiférés, interdits de cantine, contraints de porter des masques contrairement aux vaccinés, obligés de porter des badges rouges pour indiquer leur statut « différent », ils s’étaient ensuite retrouvés à la rue. Pire : ils apparaissaient comme ayant été renvoyés de l’armée pour faute grave, ce qui ne facilitait pas l’obtention d’un nouveau travail.

L’offre actuelle ne le convainc pas : il y a toujours eu des procédures de rectification et de réintégration, note-t-il dans une vidéo sur X, et l’armée refuse toujours de prendre ses responsabilités alors qu’elle a « illégalement » contraint ses personnels à recevoir une piqûre qui n’avait pas une autorisation de la FDA (Food and Drug Administration) à part entière. Les vaccins covid ne bénéficiaient en effet que d’une autorisation d’urgence.

 

Vaccin covid : objections médicales et religieuses

Il a également dénoncé le fait que les données sur les effets secondaires néfastes constatés sur les militaires qui ont accepté de recevoir les vaccins génomiques n’ont jamais été mises à la disposition du public, alors même que les dommages cardiaques et autres effets dommageables, notamment sur les hommes jeunes, étaient connus et étaient à l’origine de nombreux refus.

« Ils n’ont même pas présenté d’excuses », note l’ancien militaire : « Aucun de ceux qui ont été aussi mal traités ne va vouloir revenir, je peux vous le garantir », avertit-il, demandant que des enquêtes soient mises en place, notamment sur la connaissance qu’avait la hiérarchie des problèmes liés au vaccin.

La lettre de l’armée a été expédiée alors que dans le même temps, plusieurs groupes d’anciens militaires ont engagé des procédures de type « class action » pour récupérer les salaires et les avantages dont ils ont été illégalement privés du fait de leur refus de la vaccination anti-covid. Les trois assignations visant l’administration Biden portent sur « des milliards de dollars » de salaires non versés selon les avocats spécialisés à la manœuvre. Il ne s’agit pas seulement des 8.000 militaires qui ont dû quitter l’armée, mais de 80.000 à 100.000 troupes, actives ou réservistes, qui ont été empêchées de participer aux exercices ou qui ont été placées dans la catégorie « inactive », les privant de leur solde.

Aucun n’a bénéficié d’une procédure contradictoire, aucun n’a été entendu avant d’être renvoyé ; pire, certains se sont vu réclamer le paiement du bonus d’embauche reçu au moment de s’engager à servir dans l’armée pendant cinq ans.

Début 2023, le Congrès américain a obligé le Département de la Défense à révoquer son texte instituant l’obligation vaccinale anti-covid ; l’armée a dû suspendre dès février de cette année toute action visant à renvoyer des soldats qui refusaient de s’y soumettre. La tyrannie vaccinale commence à être reconnue pour ce qu’elle est.

 

Anne Dolhein