« Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel, et s’assit à la droite de Dieu. Pour eux, étant partis, ils prêchèrent en tous lieux, le Seigneur travaillant avec eux, et confirmant leur parole par les miracles qui l’accompagnaient. » (Mc, XVI, 19-20)
Quarante jours après Pâques, l’Eglise célèbre l’Ascension de Jésus, son entrée dans la gloire de Dieu. C’est la fin de sa présence visible sur terre, l’annonce de la venue du Saint-Esprit lors de la Pentecôte et la préfiguration de la vie éternelle. C’est un article de foi, présent dans le Credo : « Et ascendit in cælum : sedet a dexteram Patris. » Saint Jérôme commente : « Notre Seigneur Jésus-Christ, qui était descendu du ciel pour délivrer notre pauvre nature, remonte ensuite lui-même au plus haut des cieux. »
On lit aussi chez saint Augustin : « Il ne faut point entendre qu’il est assis comme les hommes ont coutume de s’asseoir, et dans ce sens que le Père serait assis à la gauche, et le Fils à la droite ; la droite, c’est la puissance qu’il a reçue de Dieu comme homme pour venir juger les hommes après qu’il était venu pour être jugé par eux. L’expression s’asseoir ou résider, a le même sens qu’habiter ; ainsi nous disons d’un homme, il s’est assis ou il a résidé dans ce pays pendant trois ans ; c’est donc ainsi que Jésus-Christ habite à la droite de Dieu le Père, il est heureux et il habite au sein de la béatitude, qui est appelée la droite du Père. Là, on ne connaît que la droite, parce qu’il n’y a plus aucune souffrance. »