Ces emprunts d’Etat, qui représentent l’équivalent de 53 milliards d’euros d’aujourd’hui, avaient été souscrits au XIXe siècle contre l’assurance de la société ferroviaire russe de leur garantie par l’or détenu par le gouvernement.
400.000 descendants français de personnes ruinées à la suite de la décision de Lénine de passer par pertes et profits les dettes de la période tsariste ont participé à cette nouvelle action qui n’a guère de chances d’aboutir puisqu’en 1996, Paris et Moscou ont signé un accord en vue d’annuler la dette contre le paiement de quelque 325 millions d’euros, une paille par rapport à la totalité de la somme spoliée.
Le Royaume-Uni a réglé la question en 1986, avant la chute de l’URSS, en assurant à la suite d’un accord entre Margareth Thatcher et Michael Gorbatchev le remboursement des Britanniques créanciers de la Russie sur les 5,5 tonnes d’or du tsar Nicolas II conservées dans des banques britanniques.