Attentat et décapitation : un suspect islamique

Attentat décapitation suspect islamique
 
Tandis que l’Etat islamique continue de faire parler de lui, multipliant ces derniers jours les actions et les attentats en Syrie, en Tunisie, au Koweït, un musulman lié à la mouvance salafiste a tenté vendredi de faire sauter une entreprise de gaz et produits chimiques classée Seveso, près de Lyon. L’assassin a en outre décapité le patron de l’entreprise de transport qui l’employait, laissant des écrits islamiques sur les lieux. A l’issue d’un conseil restreint de sécurité convoqué à l’Elysée, François Hollande a déclaré : « L’intention ne fait pas de doute, c’était de provoquer une explosion. »
 
Identifié, le suspect, Yassin Sahli, un homme de 35 ans lié à la mouvance salafiste et fiché en 2006 pour « radicalisation », a été arrêté après avoir été neutralisé par un pompier sur les lieux de l’attentat.
 

Attentat et décapitation

 
Quatre personnes, dont le suspect qui réside depuis six mois à Saint-Priest, dans la région lyonnaise, ont été placées en garde à vue. Les trois autres sont sa sœur, son épouse, et un autre homme.
 
« Il n’était pas connu pour être en lien avec des acteurs terroristes », a commenté le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, pensant justifier par ses propos le fait que, bien que connu comme radical, l’homme n’était ni fiché, ni régulièrement suivi.
 
D’ailleurs, ses voisins disent leur surprise. Il s’agit, bien sûr, de gens « sans histoire ». « Un gars comme lui, faire un truc pareil, c’est quand même bizarre », lâche même un voisin. Une voisine ajoute, reprise avidement par les médias : « Pour faire une chose pareille pendant le ramadan, il faut qu’il n’ait rien compris à notre religion de paix ».
 
La société française doit « être forte sur ses valeurs », a pour sa part lancé Manuel Valls, rentré précipitamment d’Amérique du Sud. Le gouvernement s’efforcera de répondre avec « une attitude de hauteur, de sang-froid, qui est celle de ceux qui gouvernent ».
 
Et d’ajouter : « C’est très difficile pour une société de vivre sous la menace d’attentats pendant plusieurs années », d’autant que « la question n’est pas de savoir s’il y aura un nouvel attentat, mais quand ».
 

Un suspect islamique

 
Ce qui est surtout inquiétant, c’est l’aveuglement des autorités françaises qui, au nom de leur idéologie maçonnique, antiraciste, refusent d’appeler un chat un chat, et d’admettre que les attentats qui se succèdent ces derniers mois, tant chez nous qu’à l’étranger, relèvent, pour leur grande majorité, d’activistes islamiques.
 
Jusqu’à quand continuera-t-on à nous dire que tel terroriste, tel criminel était connu des services de police ? Jusqu’à quand acceptera-t-on de recevoir chez nous des gens qui n’ont, manifestement, rien à y faire ?
 

François le Luc