Forte augmentation du nombre de femmes bisexuelles au Royaume-Uni : la faute aux célébrités

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Selon l’Office national des statistiques du Royaume-Uni – l’ONS – le nombre de femmes s’affichant comme bisexuelles a presque doublé en cinq ans. Leur nombre est passé de 142.000 en 2012 à 236.000 en 2016, une augmentation importante à laquelle correspond une augmentation moins rapide, mais néanmoins réelle, chez les hommes. Parmi toutes les catégories étudiées dans cette étude, c’est même la catégorie des femmes bisexuelles qui a connu la hausse la plus rapide en terme de pourcentage. Si celui-ci reste modeste, puisqu’il est passé de 0,5 à 0,9 % de la population féminine, la hausse n’en est pas moins fortement significative car il s’agit d’une minorité… très minoritaire. Mais qui est en voie de l’être moins. Et selon l’ONS, c’est en raison de l’image positive de la bisexualité favorisée par le nombre croissant de célébrités qui affichent la leur.
 
Que ce soit l’actrice britannique Cara Delevigne, ou Kristen Stewart qui incarne l’héroïne de la série très appréciée des adolescents, Twilight, ou encore la chanteuse Miley Cyrus, il ne manque pas de figures de référence, notamment pour les jeunes, qui se sont révélées lesbiennes ou bi. Et le simple fait suffit. Elles n’ont pas besoin d’aller convaincre : elles servent de modèles parce qu’elles sont jeunes, jolies, connues. Des exemples à imiter…
 

Les femmes bisexuelles du Royaume-Uni imitent-elles les célébrités ?

 
Ce faisant, elles facilitent en même temps le « coming out » : il est plus aisé de se revendiquer « bi » lorsque la chose apparaît respectable, voire désirable à travers la réussite de personnes qui font le buzz sur Internet et dont l’image se répète à l’envi dans les magazines à papier glacé. D’autant que tout le monde les voit, de telle sorte que leur choix de vie apparaît comme de plus en plus normal même à ceux qui ne le partagent pas.
 
Il n’est pas inintéressant de noter au passage que l’étude de l’ONS contredit frontalement le mythe homosexualiste selon lequel une part importante – en tout cas plus importante qu’on ne le pense – de la population n’est pas « hétéro » (mot inventée par la communauté homosexuelle pour ne pas dire « ayant une sexualité normale »). Pas moins de 93,4 % des personnes ayant participé à l’enquête se disent ainsi « hétérosexuelles », 4,1 % « ne savent pas » ou refusent de répondre, ce qui ne dit rien dans un sens ou dans l’autre, et seulement 2 % s’affichent lesbiennes, gays ou bi. Les 0,4 % restants cochent la case « autre »…
 

Augmentation de l’acceptation des LGBT : c’est la faute aux médias

 
Mais à force de mettre en avant ce style de vie, le monde politique et médiatique a changé la donne sociale. Comme le note une chronique du Telegraph, Il est extrêmement rare aujourd’hui dans le monde occidental de pouvoir prétendre ne connaître personne qui soit LGBTQ – soit dans la vraie vie, soit au moins à la télévision ou dans les autres médias. « Chaque personne qui fait son coming out rend la chose plus facile pour la suivante », commente la journaliste : « Plus la queerness (bizarrerie sexuelle) est normalisée, plus il est difficile de justifier l’homophobie. »
 
Jusqu’à instaurer la persécution des tenants de la normalité ?
 
L’auteur de l’article raconte sa propre expérience ; explique comment les jeunes LGBT, quels qu’ils soient, s’entendent dire qu’ils « traversent juste une phase », chose qu’on ne penserait jamais à dire aux « hétéros » alors que la plupart des gens s’identifient comme tels avant de trouver leur véritable orientation… Bref, c’est de la propagande à hautes doses de la part d’une journaliste qui avoue avoir trouvé « plusieurs chouettes femmes » à l’université où, d’ailleurs, elle avait rejoint l’association païenne…
 
Le Telegraph passe pour un journal de droite et à certains égards il l’est. Mais que de tels propos puissent être tenus dans la presse grand public en dit long sur la « normalisation » que le lobby gay a recherchée à tout prix. Par le biais des médias, complices…
 

Jeanne Smits