Boris Johnson vient d’avouer qu’il est allé « bien trop vite » dans la mise en œuvre de la politique de zéro émission nette alors qu’il était Premier ministre du Royaume-Uni, et a dénoncé le fait que les énergies renouvelables rendent l’électricité « trop chère pour les gens ordinaires ». Sans aller jusqu’à vouloir éliminer complètement l’objectif du « zéro émissions carbone », il a déclaré que la date butoir des travaillistes, 2050, devait être repoussée. C’est fou ce que le discours politique peut évoluer en fonction des besoins électoraux, surtout quand on a soi-même participé à la mise en œuvre de mesures que l’électorat ne supporte plus. Et la beauté du système est que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.