C’est l’effet Brexit : le nombre de citoyens de l’Union européenne quittant le pays depuis le référendum de l’an dernier a augmenté d’un tiers pour atteindre 122.000 départs au cours des 12 derniers mois. L’immigration nette est descendue à 246.000 – un chiffre qui reste considérable mais qui a chuté de 25 % sur la même période.
Selon Nicola White, chef des statistiques de la migration internationale de l’Office national des statistiques attribue cette tendance au départ de citoyens de l’UE, principalement ceux de l’UE8 (République tchèque, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie et Slovénie) qui constitue le plus important groupe d’Européens à venir chercher du travail au Royaume-Uni.
Les nouvelles arrivées depuis l’Union européenne sont également en baisse, étant passées de 47.000 à 29.000. De mars 2016 à mars 2017, 275.000 personnes ont immigré en vue de travailler contre 303.000 au cours des 12 mois précédents – le plus remarquable étant que les personnes arrivées sans avoir déjà un contrat en poche sont passées de 87.000 à 39.000 de 2016 à 2017.
Les départs ont été très nettement motivés par l’adoption du Brexit.