Brown University : 40 % de LGBTQ+

Brown University 40 LGBT+
 

Située à Providence, dans l’Etat de Rhode Island, la Brown University fait partie de l’Ivy League, cette association des sept universités les plus anciennes et les plus réputées des Etats-Unis, avec Yale, Harvard, Princeton et quelques autres. Très sélective (6,6 % des dossiers acceptés seulement en 2019) Brown University a compté énormément de grosses têtes, de politiques et de scientifiques. Aujourd’hui, elle fait moins parler d’elle à cause de la réussite de ses anciens qu’à cause du « genre » de ses étudiants : 40 % d’entre eux ne se définissent plus comme hétérosexuels, mais choisissent parmi les diverses variétés LGBTQIA+ que leur offre la nomenclature en la matière, ce qui est cinq fois plus que la moyenne américaine des adolescents et étudiants, selon Brown Daily Herald, qui s’en réjouit.

 

La Brown University en proie à une maladie sociale

C’est aussi un bond pour la Brown University à travers le temps : en 2010, seuls 14 % des étudiants se disaient « non hétérosexuels ». Le nombre des dysphories de genre a donc plus que triplé en treize ans. Et le Herald précise : « Les étudiants s’identifiant comme appartenant à d’autres orientations sexuelles, à l’intérieur de la communauté LGBTQ+, ont augmenté de 793 %. » S’ils le disent ! Ce qui est sûr, c’est que le poisson pourrit par la tête et que le phénomène qui touche les rejetons d’une université prestigieuse est une sorte de maladie sociale. Pour le Washington Examiner, qui a mené une enquête sur les collèges élitistes : « Ce qu’on observe, c’est que la proportion de jeunes qui s’identifient non hétéro croît plus vite que leur comportement. Cela indique que des adolescents qui sont attirés par le sexe opposé d’une manière moins régulière qu’occasionnelle s’identifient comme LGBTQ+. »

 

+ 40 % de LGBTQ+, des résultats en berne

Il semble que ce manque de fermeté dans la conscience de son identité, et les errements qu’il implique, sous la pression sociale en faveur de l’arc-en-ciel, occupe les esprits au détriment des résultats scolaires. La Brown University, qui a compté parmi ses professeurs et ses anciens huit Prix Nobel, dix lauréats de la National Medal of Science, huit milliardaires, quatre secrétaires d’Etat, 54 membres du Congrès, 19 prix Pullitzer, soit un peu en panne côté résultats. Pas un seul ancien récent ne sort du lot. L’introspection narcissique arc-en-ciel fait beaucoup parler d’elle mais c’est tout.

 

Pauline Mille