L’Union européenne envisage de mobiliser l’épargne populaire et les fonds de pension pour financer le développement des PME à long terme. La Commission de Bruxelles a interrogé l’autorité de surveillance à ce sujet.
Il semble que les Etats-Unis s’inquiètent ou feignent de s’inquiéter sur ce qui pourrait induire, de leur point de vue, une concurrence inégale au profit des Européens.
Mais deux questions se posent devant ce projet trop bénin pour être honnête. Pourquoi l’initiative est-elle bruxelloise ?
C’est l’aveu que les politiques d’investissement ne relèvent plus des nations. Et pourquoi recourir à l’épargne populaire, aux retraites des particuliers, alors que l’argent se crée aujourd’hui en un clic ? Ne serait-ce pas le premier pas d’un processus pervers, qui débuterait par une souscription volontaire des particuliers à des efforts de financements louables, et finirait par une spoliation de l’épargne populaire et son affectation au gré du super-Etat européen ?
Une question peut-être un peu inquiète, mais on n’est jamais trop prudent·