Après la Cène parodiée, la Seine polluée : une mise en scène de Paris qui se moque des athlètes des Jeux Olympiques ?

Cène parodiée Seine polluée
 

Le report du triathlon dont la partie aquatique devait se passer dans la Seine (nul plan B n’était prévu) a inquiété athlètes et organisateurs : allait-on supprimer l’épreuve ? Finalement, de nouvelles analyses de l’eau ont permis l’épreuve mercredi 31 juillet, le taux de bactéries E. Coli, présente dans les matières fécales, était descendu suffisamment bas. Mais on a vu un compétiteur canadien vomir spectaculairement et plusieurs femmes se plaindre. La Flamande Jolien Vermeylen (24ème) était hors d’elle : « J’ai bu beaucoup d’eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas. Ça n’a pas le goût du Coca-Cola ou du Sprite, évidemment. En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser. La Seine est sale depuis cent ans, alors ils ne peuvent pas dire que la sécurité des athlètes est une priorité. C’est n’importe quoi. » L’Espagnole Anna Godoy Contreras l’approuve : « Ici, ils ont pensé davantage à la scène, à l’image, à la rendre belle et à la vendre dans la Seine, c’était en gros “Je veux les Jeux de Paris depuis l’inauguration et rien n’a été pensé pour la santé des athlètesˮ. Si on avait pensé à la santé des athlètes, cela n’aurait pas été fait ici et il y aurait eu un véritable plan B. Ils ont eu huit ans pour préparer les Jeux. (…) La santé devrait passer en premier et ici ils nous ont vendus que tous ces contrôles sont faits pour nous, mais vraiment s’ils avaient pensé à nous, ils auraient eu un vrai plan B. On est un peu comme les clowns du cirque, ils nous mettent là et il faut passer par là. » Sans le comprendre tout à fait, ces athlètes ont bien senti que les JO de Paris étaient avant tout un spectacle idéologique à but politique.