Le président du parti britannique UKIP, indépendantiste et anti-immigration, Nigel Farage a réagi aux attentats survenus il y a deux jours dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris en affirmant : « Une cinquième colonne vit dans nos propres pays » prête « à détruire notre civilisation entière et notre mode de vie ».
 

L’Occident doit renoncer au multiculturalisme

 
Nigel Farage a clairement énoncé les causes de cette menace grandissante : « Reconnaissons les erreurs que nous avons faites : l’immigration incontrôlée – dans bien des cas, nous ne savions tout simplement pas qui étaient ces personnes qui entraient dans nos pays. »
 
Il a également dénoncé l’incapacité des pays occidentaux à défendre les valeurs chrétiennes : « Nous avons, notamment ici en Grande-Bretagne, laissé venir dans nos moquées des personnes financées par certains Etats du Proche-Orient, qui ont œuvré pour imposer une culture profondément antipathique, contraire à notre héritage chrétien. »
 
Nigel Farage a ensuite évoqué la plus grosse erreur, selon lui, des gouvernements occidentaux : avoir promu le multiculturalisme. « Nous avons favorisé la division de nos sociétés », a-t-il noté, regrettant que l’on ait laissé entrer des gens sans leur demander d’apprendre l’anglais ni de s’adapter à la société occidentale.
 

Réaffirmer les valeurs chrétiennes

 
« Nous devons commencer par mieux affirmer qui nous sommes et quelles sont nos valeurs. Nous sommes de pays dont la culture est chrétienne, leurs constitutions sont chrétiennes, et il nous faut commencer à les défendre », a-t-il enfin affirmé.
 
Le Premier ministre David Cameron s’est évidemment empressé d’accuser Nigel Farage de récupérer l’attentat de Paris à des fins politiques, réaffirmant que la seule cause du terrorisme était à chercher chez terroristes eux-mêmes.
 

Récupération de la tuerie de Charlie Hebdo par Nigel Farage ?

 
En réalité, tous les hommes politiques ont utilisé cet attentat à des fins politiques dès lors qu’ils ont choisi d’en parler. La différence, c’est que Nigel Farage prévenait et propose désormais de s’attaquer aux causes plutôt que de pleurer éternellement les conséquences.