DOCUMENTAIRE Le concours ♥♥


 
Le concours dont il est question est celui de la Femis, ou Ecole Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son, est une école très réputée de cinéma, sise à Paris dans le XVIIIème arrondissement. Cette école repose sur un enseignement assuré par des professionnels du cinéma, dans toutes les grandes spécialités du cinéma, comme metteur en scène, ingénieur du son, scénariste, monteur de décors, etc….Sa forme actuelle remonte à 1996 ; elle est un établissement public, défini par une loi. Les moyens de la Femis sont, sinon considérables, du moins parfaitement décents pour apprendre dans de bonnes conditions ces métiers du cinéma. La Femis dispose en particulier de vastes studios équipés. Le corps enseignant formé de professionnels, qui exercent effectivement leur métier en parallèle de leur enseignement, transmet une expérience irremplaçable ainsi que, chose non explicitée mais évidente, un précieux carnet d’adresses. Il est courant de se rêver travailler dans le cinéma, mais réaliser cette ambition est tout sauf facile.
 
Un premier obstacle à franchir, pour qui veut emprunter cette voie royale de la Femis, est de réussir ce fameux concours d’entrée de la Femis. Le film présente les diverses épreuves, proposant le point de vue des candidats et ceux des correcteur et membres des jurys. Les candidats doivent avoir au moins deux ans de formations validées après le baccalauréat, et ce dans tous les domaines ; ils en ont souvent davantage. Ils sont donc de jeunes adultes expérimentés et cultivés, du moins en principe. Le concours est assurément difficile puisqu’il n’offre que 60 places pour 6.000 candidatures ! Certaines spécialités très demandées subissent en outre une concurrence encore plus rude, comme celle de réalisateur.
 

Le concours, pour tous les passionnés de cinéma

 
L’épreuve écrite générale est subdivisée en deux parties : un dossier, travail personnel à domicile à remettre au jury, et une épreuve sur table à durée limitée de commentaire d’un film projeté. Ce dernier relève de l’avant-garde nippone contemporaine ; il n’est pas d’ailleurs forcément très intéressant – est-ce fait exprès ? – mais permet alors de distinguer d’autant plus les candidats talentueux d’autres qui le seraient moins. Puis viennent les épreuves spécifiques selon les spécialités, comme monter une maquette de décor, ou filmer une scène imposée, ou écrire un scénario… Se succèdent encore et souvent écrits et oraux. Les débats des jurys sont bien montrés. Sont à juste titre longuement étudiées les discordances manifestes de notes : un scénariste, excellent à l’écrit, ne devrait-il être sauvé malgré un oral médiocre, puisque son métier est précisément fort peu oral ? Tel apprenti réalisateur qui, chose rare, sait vraiment filmer, cache mal un comportement déjà peu sociable durant son épreuve orale : faut-il lui donner une note éliminatoire, ou au contraire l’encourager, car bien des cinéastes géniaux ont été aussi de quasi-asociaux ?
 
Le concours intéressera tous les passionnés de cinéma.
 

Hector JOVIEN

 
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