Saisi par sept associations, dont Juristes pour l’enfance et Le Syndicat de la famille (anciennement La Manif pour tous), et 300 parents d’élèves, le Conseil d’Etat a refusé de retoquer le programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars).
Le Conseil d’Etat, refusant de voir dans le programme Evars un « excès de pouvoir », a considéré qu’il traitait les sujets « de manière neutre et objective », en « tenant compte de l’état de la science ». Le Syndicat de la famille relève toutefois dans un communiqué que « la décision méconnaît la science, qui n’a jamais donné de définition de l’identité de genre », notion relevant par ailleurs de « convictions idéologiques » et pouvant « porter atteinte au respect de la liberté éducative des parents ».
Le Syndicat de la famille dénonce une décision qui « n’est pas étayée », et précise : « Les avis péremptoires égrenés dans la décision ne sont pas à la hauteur d’enjeux qui concernent 750.000 élèves environ par classe d’âge, ainsi que leurs parents. » Il dénonce encore « la baisse fracassante de la qualité de la justice ».
Le programme Evars est un nouveau pas dans l’hypersexualisation de la société, et promet de faire entrer dans la tête de jeune enfants en pleine construction des notions dé(con)structrices qui brouilleront toujours plus leurs esprits.