Les Antifa payés pour manifester et faire de la casse ? La presse de gauche s’est toujours moquée de ce qu’elle désignait comme une « infox » de première catégorie. Mais non seulement c’est vrai, mais les subsides proviennent de l’Etat et donc des contribuables ! C’est ce qui a été révélé la semaine dernière lors d’une table ronde à la Maison Blanche. Des journalistes indépendants ont été invités à partager leurs enquêtes, dont le think thank Government Accountability Institute (GAI) qui cible la corruption politique. Ils ont des preuves qu’au moins 100 millions de dollars d’argent public ont été récemment injectés dans le complexe industriel de la contestation.
Le haut de l’iceberg ? Trump en découvrira peut-être plus, lui qui a décidé de partir en guerre contre ces mercenaires de l’idéologie woke et leurs commanditaires, contre cette nébuleuse terroriste d’extrême-gauche qui est tout simplement la Révolution en marche. Reste à voir comment le « Deep State », l’Etat profond, réagira à cette attaque inédite venue d’un président des Etats-Unis. Surtout que ce sont bien souvent les mêmes donateurs qui, en réseau, façonnent les médias et la politique et financent le chaos dans les rues. Et en Europe, comme aux Etats-Unis, on retrouve bien évidemment les mêmes schémas.
Remonter la piste des dollars des Antifa et de tous leurs comparses
Comme Seamus Bruner, vice-président de la recherche au Government Accountability Institute (GAI), l’a expliqué au président américain, « ce financement est généralement indirect et est destiné à de nombreuses organisations à des fins apparemment légitimes. Mais l’argent est fongible, et les fonds versés à un groupe pour un programme peuvent très souvent être détournés vers un autre ». C’est ainsi que plus de 100 millions de dollars ont été versés sur les comptes des organisateurs des récentes manifestations « No Kings » qui remettent en question le pouvoir de Trump depuis juin dernier.
Mais « il ne s’agit pas seulement d’Antifa, mais de tout un écosystème d’organisations protestataires radicales et professionnelles », a-t-il déclaré dans un podcast selon le média en ligne Breitbart. Il décrit ce qu’il appelle « Riot Inc. » comme une organisation de type « corporate », avec des divisions pour la présence sur le terrain, le marketing, les relations publiques et le soutien juridique.
Le système est bien rodé. Les personnes sont rémunérées et transportées de ville en ville : des enquêtes du GAI montrent une coordination entre des villes comme Portland, Seattle et Chicago. Les sans-abri sont notamment utilisés a volo, et pour occasionner, en plus, des dégâts matériels. Il y a même des fonds de cautionnement mis en place pour récupérer les gens arrêtés par les forces de l’ordre : « On voit des personnes arrêtées manifester à nouveau le lendemain ! »
« Tout cet écosystème de troubles, c’est l’affaire de quelqu’un », a déclaré Seamus Bruner. Antifa n’est qu’une manifestation parmi d’autres d’un schéma de corruption bien établi.
Riot Inc. : la campagne « pangouvernementale » de Trump aux Etats-Unis
Le GAI prend l’exemple des manifestations Stop Cop City qui ont mis à sac la forêt de South River à Atlanta, en 2023, pour protester contre la construction d’un centre de formation à la sécurité publique. Les émeutiers avaient lancé des attaques de type militaire sur le site – on a même déploré un mort. Forces de police et ouvriers ont été agressés pendant des mois. On a porté aux nues un activisme communautaire local, mais il n’en était rien : « sur les 61 belligérants arrêtés pour violences pendant la campagne, 48 se sont rendus en Géorgie depuis d’autres Etats pour commettre ces violences » selon le GAI.
Et qui finançait une telle logistique ? Network for Strong Communities Inc., Community Movement Builders et Climate Justice Alliance, des organisations à but non lucratif qui ont systématiquement comme objectifs la litanie des enjeux gauchistes de la « justice sociale » : de la lutte contre le changement climatique à la défense des migrants, en passant par les droits LGBTQ+ ou la mobilisation électorale. Des organisations donc largement politiques.
Comment s’étonner de trouver à la racine l’incontournable Fondation Open Society du milliardaire George Soros, la Fondation Tides, des organisations Rockefeller ? Des bailleurs de fonds étrangers sont également impliqués comme le milliardaire suisse Hansjörg Wyss avec son ONG Berger Action Fund qui finance, entre autres, le Parti démocrate, ou Neville Roy Singham, milliardaire américain expatrié en Chine et proche du régime communiste, qui faisait venir des voitures Waymo autonomes dans les manifestations pro-migrants où elles étaient ensuite incendiées…
Et si l’on remonte encore plus loin, on trouve d’innocents et ignorants contribuables qui financent sans le savoir la guerre contre un gouvernement qu’ils ont élu ou la guerre permanente tout court pour asseoir et entretenir le climat de révolution. Climate Justice Alliance, par exemple, a reçu près d’un milliard de dollars de financement public de l’Agence de protection de l’environnement de l’ancien président Joe Biden. Et ce n’est évidemment pas la seule à avoir profité ainsi de l’argent public.
La corruption de la gauche : un poncif éculé
Lors de la table ronde avec le GAI, Trump, impressionné, a demandé que les noms des sources de financement découvertes soient communiqués à la procureure générale et au directeur du FBI. Mais d’aucuns se demandent ce qui peut en résulter, face à un ennemi ayant autant de visibilité sociale et de connexions politiques.
Un article du Washington Examiner posait la question, il y a quelques semaines : Trump est-il en mesure de porter plainte contre George Soros et son fils Alex, en vertu de la loi fédérale RICO, la loi qui a été conçue pour poursuivre les organisations criminelles organisées ? Elle exige la preuve d’un système de racket impliquant souvent fraude, violence ou obstruction. Peut-être pourrait-il organiser des poursuites au civil ou au pénal, mais de là à en venir à des mesures coercitives, la marche est haute.
« [Soros] est aussi proche du méchant de James Bond que quiconque à gauche » a dit un professeur de droit à Harvard ! C’est bien l’ennui… et la réalité du système.
Toute la gauche participe à cette lutte contre le soi-disant « fascisme » qui ne signifie rien d’autre que la lutte contre toute pensée qui contrevient aux injonctions du « nouveau monde » qu’ils veulent voir advenir. Pauline Mille nous rappelait, il y a un mois, que le mot antifascisme a été lancé par l’Union soviétique et l’internationale communiste. Cent ans plus tard, rien n’a changé, somme toute.