Donald Trump a établi le DOGE (Department of Government Efficiency) afin de détecter les dépenses inutiles ou nuisibles dans le budget fédéral et d’y mettre fin, mais il a permis de relever d’autres graves dysfonctionnements, notamment liés à l’immigration que subissent les USA. C’est ainsi que la filière qui permet à l’immigré clandestin de devenir électeur en passant par la case sécurité sociale a été analysée par un des plus hauts responsables du DOGE, Antonio Gracias. Cela concerne des millions de soins gratuits et des dizaines de milliers de votants. De quoi, selon le DOGE, de faire basculer la couleur politique d’un Etat : une véritable subversion silencieuse par la démographie.

Comment l’immigration s’installe aux USA

Antonio Gracias, responsable du DOGE et PDG d’une société d’investissement, analyse ainsi la filière qui permet aux immigrés clandestins à la fois de pomper l’argent des contribuables américains et d’entreprendre une véritable subversion de la démocratie aux USA. « Vous êtes immigré clandestin, vous êtes arrêté, puis relâché avec obligation de comparaître devant un tribunal, le délai moyen étant de six ans. Vous êtes donc maintenant dans le pays avec un statut quasi légal, vous attendez votre audience… vous pouvez déposer une demande d’asile. Une fois cette demande déposée, vous pouvez remplir un autre formulaire, le formulaire 765, pour obtenir une autorisation de travail. Une fois celui-ci obtenu, vous recevez le formulaire 766, qui constitue l’autorisation, et nous vous envoyons automatiquement une carte de sécurité sociale par courrier. »

Le DOGE a remonté la filière

Une fois obtenue cette carte de sécurité sociale, l’immigré naguère clandestin est le roi du pétrole. Plus d’un million d’entre eux ont bénéficié de Medicaid, l’aide médicale gratuite. « Nous avons cartographié la situation à travers les programmes de prestations sociales et identifié tous les programmes auxquels ces personnes ont accès. 1,3 million de personnes bénéficient actuellement de Medicaid », a établi Gracias. A partir de là, plus rien ne s’oppose à ce que l’heureux élu s’inscrive sur les listes électorales. Et beaucoup en profitent. Des milliers ont pour l’instant été repérés. Selon le DOGE, c’est pour importer des électeurs que le Parti démocrate avait ouvert la frontière : « Nous avons examiné les listes électorales et constaté que des milliers de personnes étaient inscrites sur les listes électorales dans des Etats amis. Et nous avons approfondi nos recherches dans ces Etats amis et constaté que beaucoup d’entre elles avaient effectivement voté. Cela nous a choqués ».

Même ceux qui la combattent peuvent contribuer à la subversion

Ces observations n’incluent que la partie de l’immigration qui a été contrôlée. Le responsable du DOGE a cité l’exemple de la Californie, qui a souvent voté naguère de manière assez favorable pour les candidats républicains et qui a complètement changé de couleur politique : « Regardez la Californie. Richard Nixon, Ronald Reagan venaient de Californie. Ronald Reagan a signé l’amnistie et, une quarantaine d’années plus tard, c’est désormais un Etat résolument bleu (démocrate, NDLR). » Le responsable du DOGE ne veut pas en tirer de conclusion sur l’ensemble des USA, mais il commet une erreur : le décret d’amnistie qui a régularisé les clandestins a été signé par un Républicain, non par un Démocrate : il n’avait simplement pas prévu l’incidence catastrophique de sa décision. La subversion se sert aussi des erreurs de ceux qui la combattent.

Pauline Mille