Un Egyptien abat un crucifix en Autriche

Egyptien abat crucifix Autriche
 
Il venait d’arriver dans le pays : un Egyptien qui avait acheté une maison à Grossenzerdorf en Basse-Autriche a jugé insupportable la vue d’un crucifix naïf qui était fiché dans le sol communal bordant sa propriété depuis des décennies. Il l’a abattu au moyen de la broyeuse angulaire qu’il venait d’acquérir pour faire des travaux chez lui : un acte que l’Observatoire de la christianophobie qualifié à juste titre d’« acte de vandalisme antichrétien ».
 
Il s’agit bien d’un musulman, puisque ce sont des leaders musulmans locaux qui se sont empressés de condamner l’acte, parlant de « consternation » et affirmant que les musulmans doivent respecter les symboles d’autres religions. Ce qui reste à démontrer, au vu de l’histoire…
 

Ces crucifix que l’on abat

 
Le plus frappant dans l’histoire est que le vandale n’est pas passé à l’acte sans crier gare. Il est d’abord allé se plaindre à ses voisins, puis à la municipalité de la petite banlieue de Vienne où il a élu domicile. Le maire chrétien démocrate, Hubert Tomsic, s’était voulu apaisant : il s’était rendu auprès de l’iconoclaste islamique et lui avait proposé de desceller le crucifix et d’aller le planter un peu plus loin, hors de sa vue. Mais aux frais du nouvel arrivant.
 
Cela n’a pas suffi à l’Egyptien. On l’entendait toujours marmonner : « Je ne veux pas de ça. Ça doit partir ! » Il a donc fini par prendre l’affaire en main et a scié le crucifix à sa base, non sans abîmer les genoux de la figure du Christ qui est désormais bien endommagée.
 
Cela faisait soixante ans que l’image était vénérée par les habitants et qu’on s’y rendait en procession depuis la petite église locale à l’occasion de pèlerinages locaux.
 

Un Egyptien en Autriche

 
Mais la population locale change… Et pour elle les symboles chrétiens n’ont plus de sens, quand ils ne provoquent pas la fureur comme dans le cas de cet Egyptien qui veut adapter son environnement à ses habitudes personnelles.
 
Le parti de la liberté d’Autriche (FPÖ) a qualifié cet acte de « radical », « injurieux » et « haineux », et a porté plainte pour dégâts matériels et dénigrement de la religion.