Alex Newman de The New American publiait il y a quelques jours un court entretien avec un représentant républicain à la Chambre de l’Oklahoma : Jim Shaw, père de famille et homme d’affaires, a choisi de se présenter à une élection politique pour dénoncer haut et fort l’« escroquerie de l’énergie verte ». On dira qu’il est lui-même actif dans l’industrie pétrolière… Mais enfin il a pu constater des faits et en a été suffisamment indigné pour entrer dans l’arène politique qui par ailleurs ne l’attirait nullement.
Pourquoi parler d’escroquerie ? La réponse de Shaw concerne les Etats-Unis, mais elle est largement transposable à d’autres Etats développés qui se lancent à corps perdu dans la « transition énergétique » :
« En réalité, il s’agit simplement d’une redistribution. Pour être tout à fait clair, nous sommes face à une industrie qui est entièrement soutenue par les contribuables fédéraux, sans compter les subventions accordées par les Etats, qui continuent d’être versées. Une entreprise d’énergie éolienne m’a un jour déclaré ouvertement que ses coûts d’exploitation étaient nuls en tenant compte des subventions, des avantages fiscaux et de tout ce qu’elle percevait. J’ai été copropriétaire d’une entreprise pendant longtemps. Je peux vous assurer que je n’ai jamais eu de coûts d’exploitation nuls de toute ma vie. C’est ainsi que fonctionne cet industrie. Il n’y a rien de positif à cela. »
L’énergie verte marche à coups de subventions payées par le contribuable
Ce qui distingue Jim Shaw de ceux qui se plaignent de cet état de fait sur les réseaux sociaux, c’est qu’il a décidé de dénoncer le scandale et de se battre personnellement. Il a décidé de se présenter contre l’un des responsables politiques les plus puissants de l’Oklahoma alors que tous ses proches lui disaient qu’il n’avait pas la moindre chance de gagner – et il a gagné.
Jim Shaw reconnaît aujourd’hui qu’à la racine de sa démarche, il y a avait une belle dose d’ignorance : aurait-il perçu l’importance des enjeux et le pouvoir du lobby vert, on peut supposer qu’il se serait abstenu. Chrétien convaincu, il explique aujourd’hui qu’il s’est « réellement senti appelé, poussé à rejoindre la course ». « Ce n’est pas quelque chose que j’avais recherché à titre individuel et je n’avais pas envie de le faire. Mais c’était une question qui nous touchait de près, moi et ma famille, et je n’étais pas du tout d’accord », a-t-il expliqué.
Il a eu la surprise de recevoir un grand soutien, que ce soit au sein de la population locale ou depuis l’ensemble de l’Etat – sans quoi il n’aurait pas continué, confie-t-il aujourd’hui.
Une escroquerie qui ménage bien des intérêts particuliers
Arrivé au Capitole, Jim Shaw a vu en tant que témoin direct la manière dont les procédures de contrôle en place, et dont il avait l’habitude en tant que chef d’entreprise, n’y servent pas le bien commun mais « un nombre très limité de personnes au sommet de la pyramide du pouvoir qui ont la capacité de tout diriger et contrôler ».
C’est ainsi en effet que fonctionne le socialisme : par le jeu de la redistribution des richesses – ici par le biais d’une modification contrainte et manipulée des sources d’énergie – certains trouvent le moyen d’en profiter (comme les Nomenklatura des « démocraties populaires ») tout en faisant mine de faire justice. Ce qui change, c’est qu’aujourd’hui c’est « la planète » qui est censée justifier la redistribution et en être la bénéficiaire, et non plus la « classe opprimée » ou les « pauvres »…
Tous ne peuvent entrer en politique, reconnaît Shaw, mais il encourage chacun à s’intéresser à ce qui se passe et à assister aux assemblées politiques de tout niveau – après tout, elles sont publiques. Et à diffuser l’information autour de soi.
Les objectifs cachés de la « transition énergétique » font précisément partie de nombreux articles sur RITV – comme celui-ci. Et si vous les diffusiez auprès de vos proches ?