Obama va devoir s’expliquer sur le scandale “Fast and Furious”

Obama va devoir s’expliquer sur le scandale “Fast and Furious”
 

Une procédure judiciaire engagée par Judicial Watch, une organisation de surveillance de l’action du gouvernement américain, a abouti à un jugement obligeant le Département de la Justice à mettre à la disposition du Congrès la liste des documents relatifs au scandale « Fast and Furious » : la livraison de milliers d’armes au cartel mexicain de la drogue par l’administration Obama.
Le ministère de la Justice s’était opposé avec la dernière énergie à la publication de ces documents au nom du « privilège exécutif » et de l’» équilibre des pouvoirs », alimentant l’idée qu’il y a en effet quelque chose à cacher.
Un juge de district du District of Columbia a fait partiellement droit aux demandes de Judicial Watch en ordonnant fin juillet la remise détaillée non des documents eux-mêmes, mais de leur liste aux élus fédéraux d’ici au 1er octobre ; l’administration devra en outre fournir une explication de son refus de les rendre publics.
Le scandale « Fast and Furious » a éclaté au début de 2011, après que Brian Terry, agent de surveillance de la frontière américaine avec le Mexique, eut été tué avec une arme américaine délivrée à un cartel mexicain sous la responsabilité de l’administration Obama. Au départ, les armes à feu devaient être légalement vendues par des hommes de paille pour permettre de remonter vers les barons des cartels commanditaires des achats et organiser leur capture. Mais selon The New American, des documents officiels prouvent que l’administration comptait tirer argument des tueries qui suivraient des livraisons massives pour limiter le droit de posséder et de porter des armes à feu.
Le Congrès américain a institué une enquête visant le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et explosifs (ATF) accusé d’avoir laissé faire le trafic qui a abouti au passage illégal de 2.500 armes au Mexique.