La Floride va enseigner aux enfants, à l’école, la vérité vraie sur le communisme

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C’est le premier Etat américain à adopter de telles normes en matière d’éducation : la Floride veut enseigner à ses élèves l’histoire du communisme, sa nature et ses méfaits. De quoi faire hurler la gauche woke, héritière en droite ligne de ce parrain qui ne paraît même plus encombrant aujourd’hui, quasi normalisé qu’il est en Russie. Les enfants apprendront ainsi « comment les idéologies communistes suppriment les libertés individuelles, abusent du pouvoir et infligent des souffrances généralisées ».

La diffusion de la vérité vraie sur l’idéologie marxiste est une tâche à laquelle le gouverneur Ron DeSantis s’attelle tout particulièrement depuis son élection, en 2018, à la tête de cet Etat acquis désormais fermement à la cause républicaine. Et il fait bien, tant son influence mondiale considérable est pernicieuse, délétère et participe à la chute du monde, loin de Dieu.

 

En Floride, on considère le communisme bien (trop) vivant

Il s’agit donc à la fois d’honorer la mémoire des 100 millions de personnes qui ont perdu la vie sous le régime communiste, et de tirer des leçons nécessaires pour se prémunir de toute idéologie qui s’en réclame et discerner toutes celles qui y succombent et s’en inspirent, sans mot dire – ces dernières étant les plus nombreuses :

« Face à la résurgence des idéologies communistes aux Etats-Unis et dans le monde entier, il est plus important que jamais que les élèves comprennent les échecs catastrophiques et les souffrances humaines causées par les régimes communistes, a déclaré le commissaire à l’éducation de l’Etat. Les nouvelles normes floridiennes permettront aux élèves d’apprendre la vérité sur les réalités brutales de la vie sous le communisme et de mieux apprécier les bienfaits de la liberté qui définissent notre nation. »

45 minutes seront ainsi consacrées, nous apprend LifeSiteNews, à l’histoire des régimes communistes et aux souffrances endurées par leurs victimes : pauvreté, famine, migrations, violences meurtrières systématiques et répression de la liberté d’expression et de religion. Et l’impact mondial de l’idéologie est envisagé.

Gouverneur de Floride depuis trois ans, Ron DeSantis avait promulgué une loi, en 2021, exigeant que l’enseignement civique public comprenne « une discussion comparative des idéologies politiques, telles que le communisme et le totalitarisme, qui s’opposent aux principes de liberté et de démocratie essentiels aux principes fondateurs des Etats-Unis ». L’année suivante, il avait fait du 7 novembre la Journée commémorative des victimes du communisme à l’échelle de l’Etat.

 

Montrer, à l’école, « les dangers et les maux du communisme »

« Alors que certains cherchent à réécrire l’histoire du communisme, la Floride défendra la vérité et restera un bastion de la liberté » a affirmé Ron DeSantis. Un vent d’air frais qui rejoint l’état d’esprit ambiant largement anti woke permis et même porté par la nouvelle ère Trump qui permet qu’on puisse ainsi montrer, à l’école, « les dangers et les maux du communisme ».

Le peuple américain réagit de plus en plus fermement contre la promotion, par les enseignants du secteur public, de toutes ces théories idéologiques, en réalité marxistes, comme la théorie critique de la race (TCR), cette doctrine qui enseigne que « le droit et les institutions juridiques des Etats-Unis sont intrinsèquement racistes dans la mesure où ils contribuent à créer et à maintenir des inégalités sociales, économiques et politiques entre Blancs et non-Blancs, en particulier les Afro-Américains ».

Selon ses propres termes, Ron DeSantis veut faire de la Floride l’Etat où « le wokisme meurt ». Mais l’envisager d’ores et déjà dans le système éducatif est la vraie bonne idée du gouverneur floridien. Car les jeunes sont de plus en plus ignorants, donc de plus en plus séduits. Victims of Communism Memorial Foundation avait sondé, en 2020, la génération Z, soit les 16-23 ans : 49 % avaient une opinion « favorable » du terme « socialisme » et 30 % avaient une opinion « favorable » du « marxisme ». Cinq ans plus tard, au printemps dernier, une enquête du Cato Institute conduite par YouGov indiquait que, parmi les 18-2  ans (donc en gros les mêmes sondés, un peu plus vieux), ceux qui étaient favorables au socialisme avaient gagné 13 points passant à 62 % et les seconds pour qui on avait parlé de « communisme », avaient gagné 4 points, passant à 34 %.

De quoi s’interroger sur l’influence grandissante d’une telle idéologie, que ce soit dans sa partie le plus molle, le socialisme, ou dans sa forme la plus aboutie. Car si le communisme version Staline a aujourd’hui disparu (notamment parce que ce fut un échec), il n’a jamais été aussi présent de par le monde, subsistant à visage découvert ou rampant sous des dehors capitalistes effrénés.

 

Les enfants ont besoin, plus que jamais, de la vérité sur le marxisme culturel

Les « erreurs de la Russie » sont bel et bien à l’œuvre dans le monde et le mènent à sa perte, rappelait un prêtre espagnol dont Jeanne Smits a traduit et rapporté, ici, les paroles capitales. La Perestroïka, la « reconstruction », ne fut pas un désaveu brutal de l’histoire passée, mais un reconditionnement. A l’ère de la mondialisation et surtout du mondialisme, le totalitarisme communiste a investi son aire de jeux majeure : le monde des idées.

Il s’est attaché à influencer tout le monde occidental à travers ses marques de fabrique, que ce soit le matérialisme, le relativisme, l’athéisme et toutes les grandes révolutions contre la loi naturelle, à commencer par l’avortement, l’euthanasie mais aussi l’idéologie du genre qui, dans l’exacte lignée de Mai 68, participe à cette culture de mort et sape le fondement de la famille.

Sans oublier la lutte permanente entre les individus, les groupes, les peuples, outil formidable utilisable tous azimuts, dans tous les domaines, l’essentiel étant le résultat obtenu : la rancœur… la haine, soit le règne opposé du Sacré Cœur. Son totalitarisme est de moins en moins inavoué, porté par les ambitions internationalistes particulièrement incarnée dans l’écologisme qui permet de contraindre de facto pays et peuples.

S’il faut pleurer ses victimes nombreuses et en faire une juste mémoire, il faut donc surtout lutter contre cette pénétration diabolique dans les anciens pays chrétiens de l’Occident de ce qui n’est rien d’autre qu’un combat contre Dieu. Ron DeSantis met le pied à l’étrier.

 

Clémentine Jallais