Comment les employés gauchistes de Google cherchent à priver le site conservateur Breitbart News de publicité

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Le site Breitbart News explique avoir été contacté par des employés de Google et détenir les preuves d’actions engagées à son encontre par un groupe de militants gauchistes travaillant chez le géant informatique. Le site conservateur, très populaire aux États-Unis, informe que des responsables de Google incitent les annonceurs à exclure Breitbart quand ils achètent de la publicité sur la plateforme AdSense, qui est « un moyen simple et gratuit pour gagner de l’argent en plaçant de la publicité sur votre site Web ».
 
Cette action des employés militants de Google rappelle celle du groupe Sleeping Giant, qui exerce des pressions sur les entreprises dont les publicités s’affichent sur les sites jugés « réactionnaires » ou « haineux ». Les Sleeping Giants sévissent aussi contre la liberté d’expression et le pluralisme de l’information en France, où ils se sont attaqués par exemple au Boulevard Voltaire en contactant systématiquement les annonceurs passant par la plateforme Adsense et dont la publicité s’affiche sur le site fondé par Robert Ménard.
 

Des employés gauchistes de Google fonctionnant sur le modèle des Sleeping Giants, un groupe de pression qui cherche à priver de publicité les sites jugés trop réactionnaires

 
Sur une capture d’écran que Breitbart dit détenir, le responsable de comptes publicitaires Google Aidan Wilks explique à un client de son employeur qu’afficher ses annonces sur Breitbart peut avoir un impact négatif sur « la sécurité de la marque ». La capture d’écran contiendrait justement un lien au site Web des Sleeping Giants. Breitbart dit aussi détenir la capture d’écran d’un message d’un autre responsable de Google, Matthew Rivard, qui recommande d’utiliser le message de Wilks comme modèle pour signaler aux clients de Google le problème des publicités s’affichant sur le site Breitbart.
 
Selon les sources de Breitbart, les militants gauchistes de Google ont adressé à la direction de la compagnie une lettre, signée par 700 employés, appelant à couper les revenus publicitaires de Breitbart passant par Google. La pétition accuse Breitbart de tenir, vis-à-vis des musulmans, des personnes LGBTQ et des femmes, un « discours de haine » incompatible avec les « valeurs partagées » des personnes qui travaillent chez Google. Une pétition en sens contraire au sein de Google n’a recueilli que 200 signatures, confirmant la domination d’une idéologie bien définie au sein de la compagnie américaine. L’avocate de James Damore, un homme licencié de Google pour sexisme qui accuse le géant informatique de faire de la discrimination et de l’intimidation à l’encontre des hétérosexuels blancs, s’inquiète de l’existence possible de listes noires secrètes d’utilisateurs de la plateforme AdSense.
 

Le site Breitbart News incompatible avec les « valeurs partagées » d’une partie des employés de Google

 
Si la direction de Google n’a pas cédé aux demandes des militants gauchistes de l’entreprise, il existe toujours un groupe d’employés qui passent leur temps à examiner chaque article du site Breitbart dans l’espoir d’y trouver des commentaires qui pourraient justifier le blocage des publicités.
 
Un autre employé de Google a rapporté à Breitbart le déroulement d’une réunion consacrée aux fake news, en présence de responsables des algorithmes de détection des fausses nouvelles très orientés à gauche. Google a dû suspendre en janvier son nouveau programme de vérification des faits après la publication d’un rapport montrant que sa fonctionnalité Fact check visait surtout les sites conservateurs et qu’elle attribuait faussement à leurs articles des affirmations inventées.
 

Olivier Bault