Vous préférez un robot malicieux ou désinvolte ? Elogieux ou discret ? Le nouveau brevet attribué à Google annonce la possibilité de télécharger différentes personnalités pour votre futur robot domestique, par l’intermédiaire du « cloud ». En réalité, même s’il est un jour possible de choisir la personnalité de son robot, il est plus probable que le robot choisisse lui-même la personnalité qui convienne à son propriétaire. En accédant aux différentes informations le concernant mais également par le biais de la reconnaissance faciale et vocale, il serait en effet capable d’adapter sa « personnalité ».
Google prévoit les accidents de robots : leur personnalité pourrait être transmise à un autre
En attendant, le brevet précise que le propriétaire pourrait choisir lui-même une personnalité pour que son robot devienne une « personne » agréable à fréquenter, et ce dernier pourrait adapter son comportement en fonction de différents indices liés à des circonstances particulières.
Et si par hasard un accident tragique arrivait au robot devenu un bon copain, aucun souci à se faire : la personnalité téléchargée sur le « cloud » pourrait alors être transférée à un nouveau robot… Ne craignons plus d’être désespéré par la « mort » (ou la destruction plus exactement) du robot : il sera remplaçable, à l’identique en somme.
La personnalité d’une personne décédée pourra être téléchargée dans un robot par le cloud
Les ambitions de Google vont encore plus loin : le robot pourrait être programmé avec la personnalité d’une personne bien réelle. Le brevet suggère en effet que l’on puisse donner à la machine la personnalité d’une personne aimée et décédée, ou bien celle d’une célébrité inaccessible…
Des personnalités adaptées aux clients
Le robot pourra également, via le « cloud », transmettre tout ce qu’il sait de son propriétaire à un autre robot. Résultat : le robot d’un hôtel à des milliers de kilomètres pourra accueillir le client par son nom, faire son lit comme il le préfère et le réveiller avec son café préféré le matin sans que ce dernier n’ait à dire un mot.
Il ne s’agit pour l’instant que d’un brevet, mais il en dit long sur les ambitions de Google.