Le grand éditeur britannique HarpersCollins, propriété de Rupert Murdoch, a omis le nom d’Israël sur l’une des cartes d’un atlas scolaire qu’il publie, suscitant un tollé en Angleterre. Jane Clements, directrice du Council of Christians and Jews a fait la leçon à l’éditeur : « Les cartes sont un puissant instrument pour délégitimiser « l’autre » (…) nous aimerions que des organes compétents s’assurent que tous les atlas reflètent en tout point la position officielle des Nations-Unies sur les nations, les frontières et toutes les données politiques. » Plus intéressante encore que la petite révérence inquiète devant l’Etat d’Israël, il faut relever cette mention de l’ONU comme référence absolue en matière d’édition, de cartographie et de politiquement correct.