C’est avec un luxe de « résilience » et « d’équité » que le gouverneur démocrate d’Hawaï, Josh Green, a promulgué le projet de loi 1396 instituant la première taxe verte aux Etats-Unis, destinée à financer « l’atténuation des effets du changement de climat ». Afin de profiter de la manne touristique (plus de dix millions de visiteurs par an), elle est assise sur la taxe de séjour, dont le taux augmentera ainsi de 0,75 % à compter de 2026, de sorte que « la charge financière de la protection de notre ʻāina et de notre population ne repose pas uniquement sur les résidents ». La chose devrait rapporter 100 millions de dollars par an, soit dix dollars par touriste. Voilà de quoi assurer « la gestion de l’environnement, la résilience climatique et le tourisme durable ». Et se ficher du monde.