Dans la soirée du mercredi 27 novembre, une inondation d’eaux usées issues de canalisations vétustes dans le département des Antiquités égyptiennes du Louvre a entraîné la détérioration d’environ 400 ouvrages anciens ; certaines reliures anciennes sont irrécupérables. Les documents touchés sont des ouvrages scientifiques anciens et des relevés de fouilles rédigés il y a plus de deux siècles. Une autre fuite de moindre importance a eu lieu au même endroit le mardi 2 décembre.
Didier Rykner rapporte dans La Tribune de l’Art qu’il ne s’agit en aucun cas d’un incident inévitable : « Depuis des années, le département demande à Francis Steinbock, l’administrateur général adjoint, des crédits pour protéger ces livres d’une rupture potentielle des canalisations qui passent dans les faux plafonds et dont l’état de vétusté est bien connu des services, occasionnant régulièrement des fuites moins graves. »
Cet événement, qui fait suite au rocambolesque cambriolage d’octobre dernier, invite à se poser des questions quant à la gestion de la sécurité du Louvre.











