Les deux jeunes djihadistes toulousains récupérés à la frontière viennent d’être mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Or ils n’avaient encore commis nul acte délictueux. On peut, on doit déplorer, que de tels jeunes manipulés puissent pulluler en France, mais prendre l’habitude des procès d’intention et des qualifications juridiques douteuses entre dans un processus dictatorial dont on doit craindre qu’il ne s’arrête pas là. Hodie, mihi, cras, tibi·