La justice politique de Christiane Taubira RITV Video et Texte

Christiane Taubira salue une application stricte du droit dans une affaire qui la concerne, celle de la candidate FN de Rethel, alors qu’elle essaie d’échapper à ses responsabilités dans l’affaire Sarkozy, et qu’elle a fait voter une loi pénale laxiste : elle institue ainsi une justice politique à deux vitesses, qu’elle instrumentalise à des fins révolutionnaires.
 
Anne Sophie Leclère, ancienne candidate du FN à Rethel dans les Ardennes avait comparé, en relayant un photo montage, le garde des sceaux à une guenon : le tribunal de Cayenne  l’a punie de neuf mois de prison ferme, au delà des réquisitions du procureur. Cette peine a paru à beaucoup disproportionnée, pas au ministre de la justice.
 

La justice politique du deux poids deux mesures

Sur le fond, sans doute la peine qui frappe Anne Sophie Leclère est-elle strictement légale, mais elle s’applique souvent aujourd’hui à des crimes graves. Christiane Taubira, lorsqu’elle est elle-même en cause, protège les intérêts de la victime avec beaucoup plus d’attention qu’elle ne le fait lorsqu’elle légifère sur la réforme pénale. Bien que n’étant pas multirécidiviste, Mme Leclère a écopé d’une peine plancher bien salée.
 
Les grands airs et l’affectation de juridisme de Christiane Taubira tendent à faire croire qu’elle ne s’occupe que de droit, alors que tout son souci depuis qu’elle occupe le ministère de la place Vendôme est de promouvoir une justice politique.
 
On l’a vue lors du mariage gay. Elle est passée en force, imposant au Sénat un vote à main levée, véritable tour de bonnneteau. Valls ayant fait matraquer la Manif pour tous, elle a fait condamner pour rien le jeune Bernard-Buss. Et le CESE a refusé de prendre en compte, cas unique dans l’histoire de la cinquième république, une pétition signée par sept cent mille personnes.
 
Même mépris du droit et de la simple décence dans l’affaire Sarkozy. Elle a nié contre toute vraisemblance être au courant des écoutes tout en brandissant un imprimé qui prouvait qu’elle l’était. Et aujourd’hui, le bâtonnier de Paris, Pierre-Olivier Sur, porte plainte contre X pour violation du secret de l’instruction : il soupçonne carrément les juges, c’est dire dans quel état Christiane Taubira a mis son ministère. Tous ses actes, depuis qu’elle l’occupe, visent à établir une justice politique et partisane.
 

Christiane Taubira instrumentalise le judiciaire au profit de la Révolution

Sur place à Cayenne, avocats et commentateurs se sont félicités d’un jugement qui défend selon eux la diversité contre les entreprises de l’extrême-droite.
 
Etonnante diversité. Toutes les  personnes interviewées par les journalistes de l’AP, appartiennent au Walwari, un parti politique fondé par Christiane Taubira et son mari, qui tient à la fois la ville de Cayenne, la région et le département. Avec des juges appartenant au Syndicat de la magistrature, on a là une remarquable diversité.
 
Christiane Taubira présente la particularité assez rare d’être radicale à la fois au sens français et américain du terme, elle vient du Parti radical, et elle a aussi fait du terrorisme indépendantiste avec son mari, ce qui l’a forcé à entrer en cavale pour éviter la prison. Aujourd’hui, elle s’appuie sur le caractère auguste de la justice pour mieux subvertir l’institution dont elle est censément la gardienne. Avec elle, la justice politique sert à détruire la famille, modifier la morale, et créer des crimes imaginaires qui ont pour but de bâillonner les français. On ne la comparera pas à une guenon pour cela : on la dira précisément malhonnête, menteuse, dangereuse, révolutionnaire et maçonne.