Une critique courante des bien-pensants contre Donald Trump lui reproche d’avoir peuplé la Cour suprême des Etats-Unis de Républicains pour que le pouvoir judiciaire laisse passer ses réformes, même les pires. Mais objectivement il serait en droit de renvoyer l’argument, avec des intérêts, à ses adversaires dits progressistes. Car on s’aperçoit que l’institution judiciaire qui se plaît à mettre des bâtons dans les roues au nouveau président a une composition très particulière. Le périodique d’extrême gauche The Federalist vient ainsi de révéler que 33 % des juges de la Cour fédérale du district de Washington DC sont des… migrants, 5 sur les 15, et tous ont été nommés par Biden et Obama ! On imagine leur impartialité pour toute affaire concernant l’immigration. Et tous ont été impliqués dans des poursuites contre Donald Trump ! Pire, leur nomination a été faite au faciès, sans considération de compétence. Selon The Federalist, Tanya Sue Chutkan, née à Kingston, Jamaïque, nommée par Obama en 2014, n’avait « aucune expérience de juge », pas plus que Amit P. Mehta, née Indienne, la lesbienne urugayenne Ana Cecilia Reyes, ni l’islamiste Amir Hatem Mahdy Ali, venu d’Egypte via le Canada.