C’est le nombre de tonnes de CO2 qu’émet chaque année une salle de concert moyenne en France, soit, selon le rapport Déclic et notre confrère Le Point qui le cite, l’équivalent de 160 avions faisant l’aller-retour entre Paris et New York. La chose a paru si monstrueuse au groupe de rock français Shaka Ponk, dont les membres sont de fervents climatistes, qu’ils ont décidé, la mort dans l’âme, de se dissoudre pour réduire leur empreinte carbone. A les en croire, ils ont donné leur dernier concert le 30 novembre, au bout de 20 ans carrière. S’ils tiennent parole, cela ne servira strictement à rien, même dans la perspective des ayatollahs du climat, car ce qui émet du CO2 dans un concert, ce sont les clients qui se déplacent en voiture pour venir l’entendre.