Des documents obtenus par LifeSiteNews au titre du droit d’accès à l’information (AIPRP) montrent que le nombre de problèmes de santé liés aux vaccinations dans les Forces armées canadiennes a augmenté de plus de 800 % en 2021, passant de 14 cas en 2020 à 128 en 2021, et même à 223 cas en 2022, la plupart d’entre eux étant attribués au vaccin expérimental covid à ARN messager Pfizer-Moderna.
« Nous savons qu’il n’est pas efficace, et maintenant ces données prouvent qu’il n’est pas sûr », a déclaré un membre des Forces armées du Canada (FAC) à LifeSiteNews sous couvert d’anonymat. « Nous sommes des centaines à avoir été licenciés pour avoir eu la sagesse et le courage de défendre nos convictions », a-t-il poursuivi. « Ils ont détruit nos carrières, nos mariages et nos familles. Et ils ont sacrifié la crédibilité des FAC pour marquer des points politiques. Tous les Canadiens devraient être scandalisés par la façon dont ils traitent ceux qui sont prêts à sacrifier leur vie pour protéger notre pays. »
Les lésions des vaccins covid attestées par des documents officiels
Les documents obtenus répertorient les lésions vaccinales depuis 2010 jusqu’en 2023. Les CAF en ont recensé 6 en 2010, 7 en 2011, 5 en 2012, 9 en 2013, 8 en 2014, 8 en 2015, 4 en 2016, 4 en 2017, 8 en 2018, 7 en 2019 et 14 en 2020. L’augmentation constatée en 2021 et 2022 correspond au moment où le vaccin covid est devenu obligatoire pour tous les militaires au Canada.
C’est à partir de novembre 2021 que le gouvernement de gauche dirigé par le Premier ministre Justin Trudeau a exigé la fourniture d’une preuve de vaccination anti-covid à l’ensemble des 275.983 employés de la Gendarmerie royale du Canada, de l’armée et des principaux ministères fédéraux, sous peine de licenciement ou de suspension sans salaire. Les exemptions médicales étaient rarement accordées, de même que les exemptions religieuses qui étaient cependant prévues, contrairement à ce qui s’est passé en France où le vaccin était requis dans l’armée et les services de santé.
Il ressort des documents que le taux de lésions vaccinales dans l’armée était plus élevé que la moyenne observée par Santé Canada ; qui a enregistré un total de 58.712 lésions vaccinales dues aux vaccins covid, ce qui correspond à une dose sur 1.789. Dans les Forces armées du Canada, c’est une dose sur 1.267 qui est associée avec une lésion vaccinale en 2021 ; l’année suivante, on a compté 223 doses associées à des lésions, sur 63.962, soit 1 dose sur 287.
L’armée canadienne a imposé les vaccins covid aux femmes enceintes
Les lésions officiellement associées au vaccin covid comprennent, entre autres, la myocardite, la paralysie de Bell et la péricardite, ainsi que divers problèmes menstruels. Dans un cas, le vaccin covid a été répertorié comme étant à l’origine d’une fausse-couche.
La source anonyme citée par LifeSite s’insurge à ce sujet : « Qu’a-t-on fait de la GBA+ (gender-based analysis) ? Nos femmes-soldats ont été obligées de recevoir ces vaccins, ils l’imposaient même à des soldates enceintes sans l’ombre d’une hésitation ! » La GBA+ oblige les pouvoirs publics à évaluer toute initiative ou politique selon les effets qu’elle aura selon le sexe, le genre, les différences socio-culturelles, l’âge, l’ethnie, etc., y compris sur le plan « intersectionnel ». Mais on n’y prête guère attention quand un vrai sujet se présente.
Si des membres des Forces armées du Canada ont souffert à divers titres du vaccin, l’armée elle-même n’en sort pas indemne puisqu’une baisse des effectifs a été constatée depuis l’obligation concernant le vaccin en 2021. Ainsi, l’armée a fait état en février d’un solde négatif des entrées et des départs de 2.383 hommes sur les trois années précédentes : 12.793 Canadiens l’ont rejointe, 15.176 l’ont quittée.
La source citée par LifeSite s’insurge pour finir contre le maintien de l’obligation vaccinale par l’armée après que la dangerosité du vaccin est devenue manifeste. Et de rappeler : « Je sais pertinemment qu’il n’y a pas eu un seul décès dû au covid dans les Forces armées canadiennes, et nous étions en première ligne de l’“Opération laser”, c’est-à-dire dans les maisons de retraite au début de la pandémie. »
Les lésions officiellement répertoriées donnent-elles une vision exhaustive des problèmes liés au vaccin au sein de l’armée canadienne ? C’est une autre question…
Pendant ce temps, 200 militaires américains réclament justice face à l’obligation vaccinale anti-covid également imposée aux Forces armées des Etats-Unis.