232 ans après le meurtre de la reine Marie-Antoinette, le 16 octobre 1793, Louis de Bourbon a publié une tribune dans Le Figaro. Il déplore que « nos moments fondateurs (soient) racontés à travers l’histoire macabre de la Révolution » et s’étonne que l’on veuille « faire peuple » autour de « l’assassinat d’une mère, d’une femme, d’une personne d’origine étrangère ».

Il dénonce « nos gouvernants, toujours si prompts à s’excuser de notre passé », qui « s’accrochent à une culture de la mort, à des souvenirs de destruction quand d’autres voix parlent au contraire de relever le pays ». « La Révolution n’est pas finie », ajoute-t-il : « Ils ne s’arrêteront pas tant qu’il restera encore des traces de ce qui a fait l’unité des peuples de France. »

Il lance donc cet appel : « Je propose de briser ce cycle. D’en finir avec l’œuvre de divisions et de destructions. Retrouvons le chemin de l’unité, retrouvons la culture de ce qui fédère par le beau et le bon. Voyons dans notre histoire ce qu’il y a de vivificateur, d’inspirant et de pacificateur. Peut-être qu’il est temps de retrouver le chemin d’un régime source d’unité, en paix avec son passé, et solidement arrimé à l’histoire millénaire de la France pour affronter avec courage et apaisement les épreuves actuelles et ainsi envisager sereinement notre futur. »