Majorque : excellente note pour le vidéoclip blasphématoire d’un jeune gay

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L’Institut Josep Maria Llompart, école secondaire publique.

 
Un adolescent élève de l’Institut Josep Maria Llompart, à Majorque, s’est vu décerner une note excellente pour un travail réalisé en cours d’arts plastiques : un vidéoclip où il parle de son homosexualité tout en multipliant les attaques blasphématoires contre le Christ, la Vierge Marie et l’Eglise. Le film de deux minutes a obtenu un 9 sur 10 de la part de l’enseignante de cet établissement catalan, épatée à la fois par le « contenu sexuel » du montage réalisé par le jeune gay et par la quantité d’obscénités et insultes qu’il a réussi à intégrer dans un laps de temps aussi court.
 
L’affaire s’est aggravée par le soutien apporté au professeur et à l’élève par la direction de cette école secondaire publique : l’Institut Josep Maria Llompart a déclaré que le travail du jeune était « simplement impeccable ».
 

Un jeune gay de Majorque accuse l’Eglise de tous ses malheurs par un vidéoclip

 
Il est vrai que l’obscénité et le blasphème sont le pain quotidien de l’« art contemporain » qui se juge à l’aune de ses « transgressions ». Et sans doute fait-on en Espagne comme en France dans les établissements publics la promotion de cette forme d’« arts plastiques » qui porte aux nues l’abandon de toute technique académique pour le remplacer par le banal et le sordide. L’élève en question prépare en tout cas un baccalauréat artistique…
 
Le professeur de religion de l’établissement, le P. Antoni Pons, s’est chargé de donner l’alerte devant ce scandale de mépris des réalités les plus sacrées de la religion catholique, et d’agression caractérisée à l’encontre de la foi et des sentiments religieux des catholiques. Sa démarche a permis au moins que la vidéo, publiée sur Youtube, en fût retirée.
 
A défaut de sanctions ou de réparations de la part de la direction de l’école, l’Instituto de Politico Familiar a annoncé son intention de saisir l’Office des droits des mineurs du gouvernement autonome des Baléares, ainsi que le Conseil local de l’éducation afin que celui-ci ouvre une procédure disciplinaire à l’encontre de l’enseignante et de l’école elle-même pour avoir approuvé cette vidéo et pour l’avoir récompensée par une note « excellente ».
 

9 sur 10 : note excellente pour le montage blasphématoire d’un élève en arts plastiques

 
L’article 525 du code pénal espagnol punit en effet d’une peine d’amende répartie entre huit et douze mois (qui correspond au paiement quotidien d’une somme pouvant aller de 2 euros au moins à 400 euros au plus) ceux qui, « pour offenser les sentiments des membres d’une confession religieuse auront publiquement, par la parole, l’écrit ou n’importe quel type de document, raillé leurs dogmes, leurs croyances, leurs rites ou cérémonies, ou qui auront publiquement humilié ceux qui la professent ou la pratiquent ».
 
Contrairement à ce qui se passe en France, la loi espagnole pénalise ainsi le blasphème en tant que tel, à travers le tort qu’il fait aux fidèles d’une religion.
 

Anne Dolhein