127 morts et des dizaines de blessés. Le bilan est encore malheureusement provisoire. 24 heures après le carnage qui a eu lieu vendredi 13 novembre dans la salle de concert du Bataclan et aux abords du stade de France à Paris, l’exaspération gagne de plus en plus la population. Quand les politiciens de tout bord et les médias parisiens continuent de nous chanter le « vivre-ensemble », l’enrichissement culturel, les valeurs de la République et refusent obstinément de fermer les frontières, les populations confrontées à la réalité de l’immigration essayent de s’organiser face à la trahison des gouvernants et de l’Europe. La politique gouvernementale qui disperse les clandestins sur l’ensemble du territoire touche ainsi de très nombreuses communes et de vastes population qui expriment leur exaspération.
Des manifestations tues par la presse parisienne
Des manifestations rarement, voire jamais relayées par la presse parisienne, s’organisent souvent spontanément dans différentes villes de France. Calais est souvent en première ligne, puisque les habitants se plaignent régulièrement d’avoir leurs maisons « visitées » par des migrants. Ce samedi 14 novembre, c’est dans la petite ville de Pontivy en Bretagne, qu’une manifestation rassemblant au moins 250 personnes, s’est déroulée à l’initiative de l’ADSAV, un parti nationaliste breton cherchant à défendre l’identité bretonne. Se trouvait également dans les rangs, des Bretons venus de Nantes, de Saint Brieuc et de Saint Malo.
Immigration en Bretagne : l’Adsav réclame un référendum
Pour les organisateurs, il s’agissait d’interpeller les pouvoirs publics sur les dangers provoqués par une immigration massive répartie sur l’ensemble du territoire, sans concertation de la population. L’Adsav réclame d’ailleurs un référendum sur cette question. Pour les manifestants, ce déplacement de population est « orchestré, organisé parce que souhaité par les dirigeants européens ». Depuis plusieurs semaines des migrants arrivent à Brest, à Lorient, à Quimper. Les manifestants préviennent déjà qu’ils descendront régulièrement dans la rue afin de se faire entendre.
Reportage Armel Joubert des Ouches à Pontivy en Bretagne