L’épouse de Bill Gates a annoncé qu’elle allait se mobiliser encore plus pour obtenir que 110 millions de femmes supplémentaires dans le monde aient accès à la contraception moderne d’ici à 2020. La fondation Bill & Melinda Gates entend ainsi accélérer de 15 ans de rythme actuel de diffusion du planning familial.
« Je suis vraiment à fond dans le planning familial », a-t-elle déclaré lors d’un entretien réalisé lors de la Code Conference 2016, qui rassemble les grands noms de la technologie, des médias, et de l’informatique pour parler d’avenir. Si une femme a accès à la contraception volontaire et peut décider du moment où elle tombe enceinte, « on ne la voue pas à une vie de pauvreté » a-t-elle dit, assurant qu’une femme peut mieux éduquer ses enfants en espaçant les naissances.
C’est la philanthropie en œuvre. Bill Gates ne cherche-t-il pas à éradiquer la polio ? Et Melinda ne justifie-t-elle pas sa demande par la volonté de faire diminuer le nombre des morts des enfants de moins de cinq ans ?
Mais la philanthropie, par nature utilitariste, ne s’encombre pas de considérations morales : ne comptez pas sur la fondation Gates pour enseigner la régulation naturelle des naissances, ni même pour mettre en évidence les problèmes de santé et d’écologie liés aux contraceptifs hormonaux
Au-delà des belles promesses, il faut aussi voir la nature réelle du mot contraceptif qui vise le contrôle de la population et se motive fondamentalement par la haine de l’être.