Elon Musk condamne le virus du wokisme et réclame des enfants aux Européens

Musk condamne wokisme enfants
 

Invité par le Premier ministre italien Georgia Meloni à la conférence d’Atreju en Italie, le PDG de Tesla s’est exprimé sur de multiples sujets. De la défense des combustibles fossiles à l’encouragement à faire des enfants, Elon Musk a fait la joie des uns et la déconfiture des autres. Quand ses propos sont applaudis par une population soucieuse des libertés et de certaines valeurs, ils sont honnis par les médias du système qui voient en lui, définitivement, « un type effrayant, pas loin des fascistes » (propos de la dernière émission Quotidien de Yann Barthès sur TMC). Amusant de voir comme, dès lors qu’il y a de l’argent et donc du pouvoir, le ton n’est plus sarcastique et rigolard, mais apeuré et immédiatement haineux. Par bien des aspects, le patron de X est un réjouissant empêcheur de tourner en rond pour toute la clique du wokisme. Reste que la tentation du transhumanisme est prégnante bien qu’il sache et dise, beaucoup plus que d’autres, les dangers avérés de l’IA.

 

Combustibles fossiles : un soutien à toutes les initiatives en matière d’énergie verte

C’était l’invité surprise de Georgia Meloni, au plus grand festival de la jeunesse de droite italienne, fêté cette année sous le slogan « Bienvenue à la fierté italienne retrouvée ». Les militants de Fratelli d’Italia, le parti du Premier ministre italien ont accueilli, samedi, Elon Musk – arrivé avec un de ses (onze) enfants dans les bras – qui s’est exprimé sur divers sujets affichant une claire indépendance d’esprit, loin des poncifs de la pensée progressiste woke.

Musk se dit peut-être « écologiste » et on aurait tort de ne pas le croire au vu de l’entreprise automobile Tesla qui a fait sa fortune, en proposant des voitures électriques. Mais le champion de l’énergie durable est aussi persuadé que « diaboliser le pétrole et le gaz à moyen terme » est la dernière des billevesées. Il se dit certain que « l’alarme sur le changement climatique est exagérée à court terme », que cela ne fait que stresser les gens et détruire leurs perspectives d’avenir.

D’ailleurs, n’étant pas en phase avec la manière officielle de lutter contre le changement climatique, il est catégorisé depuis un certain temps comme « climato-sceptique », alors qu’il a toujours pensé, personnellement, que cela pouvait être une des grandes menaces pour l’humanité, avec l’intelligence artificielle. On ne fait pas cavalier seul dans ce type de combat idéologique… il faut être du parti. Mais Musk garde une réflexion résolument indépendante.

 

Enfants : « Faites plus de petits Italiens, c’est tout ce que je dis » (Elon Musk)

Mieux, Elon Musk a appelé les Européens et en particulier les Italiens à s’opposer au « virus woke » qui favorise l’immigration illégale par et pour « le grand remplacement », tout en freinant toute politique familiale (sauf pour les minorités sexuelles). Il a averti que les cultures uniques de pays comme l’Italie, le Japon et la France pourraient disparaître si les gens décident de ne pas avoir d’enfants : il faut procréer.

D’autant plus, et l’argument est intéressant de la part de celui qui dit croire comme Einstein « au Dieu de Spinoza », que nous sommes très probablement « la seule conscience qui existe », « dans cette partie de la galaxie » au moins… et c’est là le fondateur de SpaceX qui parle : « On peut considérer la conscience humaine comme une petite bougie dans une vaste obscurité, et nous devons faire tout notre possible pour garantir que la bougie ne s’éteigne pas. »

Alors il est certain que certaines de ses positions en matière de procréation sont moins reluisantes, comme la Gestation Pour Autrui qu’il a pratiquée à plusieurs reprises pour ses propres rejetons. Idem pour les personnes transgenres qu’il avait assuré, sur Twitter, en décembre 2020 « soutenir tout à fait », tout en disant que leur identification par des pronoms spécifiques était « un cauchemar esthétique »…

Mais, de la même façon que les médias l’ont jugé climato-sceptique, ils l’ont jugé transphobe, car Musk n’est pas dans la promotion de leur idéologie : il reste sur le bord de la route, il conserve son indépendance de jugement. Et le wokisme, paradoxalement mais fondamentalement, hait la différence, celle d’avec lui-même, et hait ceux qui la prétendent la conserver.

« Le virus du wokisme est anti-civilisation, a-t-il déclaré, créé par des fous d’extrême gauche sur les campus américains, et maintenant il se répand dans le monde entier. Ce n’est pas un message de joie, c’est un message de division. Ce n’est pas un message d’amour, c’est un message de haine. Le virus du wokisme ne pense qu’à condamner les gens et non pas à célébrer les gens, je trouve que c’est diabolique. »

 

Wokisme : X est accusé de ne pas respecter les lois européennes sur la désinformation et la haine en ligne

Et c’est bien la raison pour laquelle un certain nombre de marques résolument progressistes ont quitté le réseau X (ex-Twitter, racheté en octobre 2022 par Musk) ou, en tout cas, ont menacé de le faire, affichant leur inquiétude face à l’accroissement des « publications d’extrême droite » et de la hausse de la « désinformation ». Les groupes pro-vie n’ont, certes, plus rien à y craindre et on peut librement chercher des informations sur le covid-19… Même Alex Jones, animateur de radio et fondateur du site très controversé Infowars, a vu, il y a quelques jours, restaurer son compte, banni de Twitter en 2018 !

Mais la gauche s’acharne. Fin novembre, la société X Corp (Twitter) d’Elon Musk a dû déposer une plainte fédérale contre l’organisation de surveillance de gauche Media Matters For America, qui l’accusait d’avoir diffusé des publicités importantes à côté de contenus promouvant l’idéologie nazie… Enième manœuvre gauchiste pour dissuader les annonceurs, manne sans laquelle les réseaux sombreraient, l’enjeu financier (75 millions de dollars selon le New York Times) étant très important.

Les institutions ne se privent pas non plus puisque Bruxelles vient d’ouvrir officiellement une enquête, ce lundi 18 décembre, contre le réseau social : la plateforme est accusée de ne pas respecter ses obligations de transparence, de modération des contenus et de lutte contre la désinformation. En cas d’infraction avérée, le Digital Services Act (DSA) prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial d’une entreprise en ligne. Et en cas de violations graves et répétées, l’UE peut tout simplement interdire une plateforme dans le bloc des 27 pays. Même si des enquêtes préliminaires ont été également lancées contre Meta, propriétaire YouTube et Facebook, on gage que l’étau ne sera pas aussi resserré partout. TikTok, propriété chinoise et usine à abêtir la jeunesse, n’est évidemment pas inquiété.

 

Clémentine Jallais