Obama a annoncé lors de son discours sur l’état de l’Union une réforme fiscale qui viserait à augmenter la pression fiscale sur les ménages les plus « aisés » afin d’en faire bénéficier la classe « moyenne ». Dans les faits, il s’agira plutôt d’une pression sur la classe moyenne qui bénéficiera aux plus pauvres.
 
Cette nouvelle réforme, qui se résume à une hausse fiscale, n’a en l’état que peu d’avenir au Congrès, désormais dominé par les Républicains. Mais elle pourrait ouvrir les débats pour les prochaines présidentielles.
 

Obama veut une hausse fiscale qui profiterait à la « classe moyenne »

 
Ces nouvelles propositions, susceptibles de rapporter, selon les responsables de l’administration, quelque 320 milliards de dollars sur 10 ans, dépasse le montant que le président américain veut consacrer aux classes « moyennes ». Ajoutées à la hausse fiscale déjà en cours, elle constituerait la hausse fiscale la plus importante de l’histoire des Etats-Unis.
 
La plus grande partie des revenus proviendrait d’une hausse des droits de succession fédéraux, souvent appelées « taxes de la mort ».
 
Actuellement, les patrimoines de moins de 1.000.000 $ sont exemptés de cette taxe, qui peut représenter jusqu’à 55% du capital. Obama veut réduire ce plafond à 700.000 dollars.
 
De très nombreuses personnes de la « classe moyenne » seront donc touchées.
 
Mais Obama veut également augmenter les plus-values et le taux d’impôts sur le revenu d’investissement pour les individus aux revenus élevés, et sur les couples. Le dernier passerait de 20 à 38%. Le plan prévoit également de nouvelles taxes pour les sociétés financières qui créent de la dette.
 

Une hausse des taxes qui a déjà montré ses limites aux Etats-Unis

 
L’argent récolté servirait à financer de nouveaux programmes très coûteux comme des formations universitaires gratuites pour « la plupart des Américains ».
 
Le plan Obama vise également à accorder plus facilement des crédits d’impôts aux familles avec enfants et celles dans lesquelles les deux parents travaillent.
 
Mais dans l’ensemble, les mesures portent la marque du socialisme : faire transiter le plus possible la richesse produite entre les mains du gouvernement afin de financer sa propre politique, au détriment de la liberté de ceux qui la créent.
 
Obama continue donc sur sa lancée, pourtant dramatique pour l’économie américaine et les contribuables du pays. L’inégalité a explosé pendant les mandats d’Obama, notamment à cause de la politique menée par la Fed qui n’a cessé d’injecter des milliards de dollars dans les marchés financiers. En même temps, l’administration d’Obama n’a cessé d’imposer de nouvelles taxes sur les entreprises de toutes tailles, rendant le coût du travail de plus en plus cher.