La conférence internationale sur la lutte antitabac organisée par l’OMS vient de se tenir à Moscou. Elle a accouché d’une première : une taxe mondiale.
Le public une fois exclu de la salle dans lesquels se tenaient les débats, c’est la presse qui a été fermement sommée de quitter les lieux, comme le rapporte un journaliste du Washington Times. Le reste de cette convention qui coûte pourtant 20 millions de dollars aux contribuables du monde entier s’est donc poursuivi dans le secret le plus total.
 

L’OMS gèrera le produit de la taxe mondiale sur le tabac par-dessus les nations.

 
Peu après avoir fermé les portes à tout observateur extérieur, les bureaucrates non élus ont pourtant pris une décision qui aura un effet direct sur les habitants des 179 pays membres de la convention anti-tabac : l’instauration d’une première taxe mondiale. La décision s’appliquera aux pays des Nations Unies, à l’exception des Etats-Unis et du Canada qui avaient boycotté cette conférence, et de la Suisse.
 
Elle devait être prise secrètement tant elle est contraignante.
 
En Norvège, le paquet de cigarettes pourrait passer de 16,3$ à 51,6. En Allemagne, de 7,50 à 14,48…
 
Plus grave encore, les fonds récoltés par ces taxes devront être réutilisés dans les projets de santé que l’OMS désignera, les pays perdant toute souveraineté sur leur utilisation.
 
Mais le pire reste sans doute à venir puisque la décision ouvre un champ de possibilités infinies, la taxe mondiale pouvant s’appliquer ensuite à un grand nombre d’autres produits comme les sodas, le fast-food ou l’alcool…