Le conseil des droits de l’homme de l’ONU s’apprête à présenter un rapport sur la situation des personnes d’origine afro-américaine au Canada qui déplore que le racisme se trouve « au cœur » d’un grand nombre d’institutions canadiennes.
Parmi les recommandations qui seront faites au gouvernement fédéral, celle-ci est bien dans l’air du temps : le gouvernement du Canada devrait ainsi demander pardon pour l’esclavage et envisager de verser des réparations pour les « injustices historiques » commises.
Pour injustices, comprendre « inégalités » : les Noirs d’origine africaine en seraient victimes dans le domaine de la santé, du logement, de l’éducation et de l’emploi et même à travers la surreprésentation des Afro-Canadiens dans le système pénitentiaire. Autrement dit, délinquants et criminels présentent une proportion disproportionnée de gens de couleur… et c’est la faute au Canada.
Les réparations pour l’esclavage compenseraient quant à elles des pratiques en cours au Canada entre le XVIIe siècle et l’année 1830, date de l’abolition.