ONU : transformer les vies tout en préservant la planète

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Vendredi, au premier jour de l’Assemblée générale des Nations unies, les principaux dirigeants de la planète ont entériné, à New York, une vaste feuille de route pour combattre la pauvreté, les inégalités et le dérèglement climatique. L’objectif affiché est de « transformer les vies tout en préservant la planète ».
 
Pour cela, cet aréopage de gouvernants a adopté dix-sept « objectifs de développement durable » (ODD), qui devront être mis en œuvre au cours des quinze prochaines années, et qui prennent la place des huit « objectifs du millénaire pour le développement » adoptés en 2000. Pour aller plus loin…
 
Ils affirment en effet que ces nouveaux objectifs vont plus loin que les précédents en s’attaquant aux racines de problèmes tel que la pauvreté, la faim, les inégalités, etc. Mais aussi en étant plus universels, pour ne pas concerner uniquement les pays en développement.
 

ONU : en préservant la planète …

 
« Pour la première fois, nous avons un ensemble d’objectifs planétaires que tous les pays ont acceptés et qui s’appliquent à chaque nation », s’est exclamé avec satisfaction le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
 
Le pape, qui se trouvait précisément à l’ONU, en a profité pour saluer un « important signe d’espoir », tout en appelant à des mesures concrètes et immédiates. Du genre, on suppose, de ce que l’on peut trouver dans Laudato si…
 
Cette feuille de route planétaire n’oublie pas, bien sûr, cette fameuse « santé maternelle » et l’accès à la contraception.
 
On sait déjà que la réalisation de ce nouveau plan se calculera en milliers de milliards, plus sans doute que ne nécessite la régulation de la pauvreté. Mais ce n’est pas directement sur ces difficultés humaines que ces sommes porteront, mais bien sur la mise en place, systématique, de l’idéologie qui, du réchauffement climatique à la théorie du genre, s’affirme aujourd’hui seule souveraine du monde.
 

transformer les vies : un homme soumis et remastérisé

 
Climat, nature, éducation, santé, justice, paix… cette longue litanie touche effectivement à tous les aspects de la vie humaine… pour mieux l’encadrer, la structurer selon les canons de ces nouveaux maîtres du monde.
 
Ainsi l’égalité des sexes, du féminisme à l’homosexualité, en passant par le genre, est-elle une des étapes importantes de ce contrôle de l’humain. Tout comme les pouvoirs accrus accordés à l’OMS, sous le prétexte de lutter contre quelques terribles maladies comme le sida, qui permettront l’organisation de la santé reproductive, de l’avortement, l’euthanasie, les manipulations génétiques, les contraceptifs universalisés, etc. Ou encore la réduction de la mortalité infantiles : derrière le progrès manifeste d’une telle généreuse idée se dissimule mal la volonté permanente de tous ces gens de faire baisser le taux de natalité, qui, ainsi qu’on l’observe généralement, subit en pratique une chute importante dès lors que la mortalité infantile baisse – conséquence logique de l’éducation des familles à la modernité.
 
On pourrait en dire autant de l’éducation généralisée, qui est avant tout, dans l’esprit de ces prophètes d’un monde nouveau, une façon de formater, dans un esprit unique, les générations à venir.
 

Le pire des mondes

 
C’est cela la vie qu’ils nous proposent ? Ont-ils conscience que les personnages de ce meilleur des mondes ne vivront pas plus que leurs prédécesseurs imaginés par Aldous Huxley ?
 
Toutes ces belles idées de lutte contre la pauvreté, de respect de l’environnement, de développement généralisé, cèlent mal la progression de ce mondialisme, ultime phase du socialisme, qui est le but réel et quasiment avoué de ces édificateurs d’un monde sans âme.
 
Faudra-t-il que l’ONU connaisse le châtiment de Babel pour que les êtres humains échappent à ce froid déterminisme ?
 

Hubert Cordat