Dans une interview au Secolo d’Italia du 16 mars, l’archevêque de Terni-Narni-Amelia a longuement parlé de la fin de vie, des soins palliatifs et de l’euthanasie, sans mentionner la condamnation claire que porte l’Eglise sur celle-ci. Cet oubli de la doctrine constante de l’Eglise a été relevé. Paglia a noté que ces questions demandaient « de la délicatesse » et qu’on y observait des « situations borderline ». Il a ensuite affirmé que, dans « la question éthique » qui demande si le suicide assisté peut être « permis », il entre aussi des « considérations scientifiques », ce qui ne mange pas de pain. Et de rappeler que les progrès de la médecine permettent de prolonger la vie, ce qui entraîne de nouveaux problèmes, et patati, et patata : on a l’impression qu’il s’agit d’enfiler des perles pour éviter de trancher et rappeler la doctrine de l’Eglise. L’évêque de Providence, Thomas Tobin, a jugé ces commentaires alambiqués « faux et nuisibles ». Et ajouté cette opinion : « C’est le type de fêlure sur laquelle les opposants à la vie humaine vont se ruer pour promouvoir leur programme. L’enseignement de l’Eglise est clair : l’euthanasie est moralement inacceptable. »