Le pape et l’ONU marchent ensemble pour les migrations

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Amy Pope, directrice de l’OIM (organisation internationale des migrations), agence spécialisée de l’ONU dont le siège se trouve à Genève, a été reçue en audience privée par le pape François au Vatican et en est revenue dithyrambique. Cette rencontre a été « un réel plaisir » pour elle, a-t-elle confié à Vatican News. Et d’expliquer : « C’est une voix incroyable, et en ce moment où la rhétorique sur la migration est si négative, il est extrêmement important que quelqu’un comme le Saint-Père s’exprime avec tant de passion et d’éloquence sur le sujet. » Vatican News publie une photo des deux intéressés ensemble avec cette légende explicite : « Amy Pope et François, deux personnalités engagées au service des migrants. »

 

L’ONU et le pape ensemble

Au service des migrants et des migrations, dont le pape s’est fait l’avocat fervent, mais aussi de la lutte contre le changement climatique, à laquelle le pape François a demandé aux catholiques de se convertir par une encyclique, Laudato Si’, et une exhortation apostolique, Laudate Deum. Comme lui, Amy Pope et l’ONU placent au centre de la question des migrations celle de la justice sociale et du climat. La directrice de l’OIM envisage une véritable collaboration avec le pape en faveur des migrations : « Nous sommes tous les deux conscients du fait que la moitié du monde vote cette année. Malheureusement, dans de nombreux débats sur les élections, les migrants sont vilipendés et blâmés comme s’ils étaient responsables des problèmes au sein des pays. » Avec le pape, elle cherche les moyens d’imposer un « narratif » plus « positif ».

 

Les migrations et le climat ensemble

Ils ont souligné, selon elle, la nécessité d’ouvrir des voies de migrations régulières, à la fois pour soulager les migrants et adapter les économies au changement de climat : « L’année dernière, il y a eu plus de personnes déplacées en raison des effets du changement climatique qu’à cause des conflits. » C’est lier expressément l’invasion à l’exigence de sauver la planète, une manipulation politique fondée sur un grand mensonge, car il n’existe pas de « migrants climatiques » mais des migrants de l’incompétence du tiers monde. Et la fonctionnaire de l’ONU d’embringuer le pape dans l’incitation lancée par l’ONU dès la fin des années 1990 à l’Europe d’importer des immigrés, par le biais de l’économie et cette fois de la religion de l’écologisme : « Nous savons à l’heure actuelle qu’il n’y a pas suffisamment de personnes aux bons endroits qui ont les emplois ou les compétences nécessaires pour assurer la transition et atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. Nous avons besoin de migrations pour atteindre ces objectifs. » La (contrefaçon de) messe est dite !

 

P.M.